par Bradley Doucet Pour fêter notre anniversaire, au début mai, ma copine et moi nous sommes payés un voyage à Boston, ville charmante et historique. Tous deux fans de basketball, et en particulier des Celtics de Boston, nous avons décidé d’assister à l’un de leurs matchs contre le Heat de Miami en demi-finale de conférence. Bien sûr, comme nous avions formulé ce plan à la dernière minute, il ne restait plus de billets en vente à la billetterie. La solution? Un revendeur de billets, qui nous a chargé plus que le double du prix d’origine.
Est-ce que nous nous sommes sentis exploités? Pas du tout. Sans ce fournisseur de service – un ancien Montréalais en plus! –, nous n’aurions pas pu assister au match. D’autres personnes, qui voulaient y assister moins que nous (ou du moins, qui ne voulaient pas payer autant que nous) auraient gardé ces billets et nous aurions manqué une expérience mémorable: un match dont le sort a été décidé en prolongation en plus d’avoir été le dernier match de Shaquille O’Neal, qui a depuis annoncé sa retraite.
Le ministre de la Justice du Québec, Jean-Marc Fournier, par contre, ne nous fait pas confiance comme consommateurs avertis. Il croit que nous ne pouvons pas gérer nos affaires comme il faut – planifier plus à l’avance si nous ne voulons pas payer plus cher, par exemple. C’est pour ça qu’il a déposé le projet de loi 25 il y a quelques jours à l’Assemblée nationale: pour interdire la revente de billets à un prix supérieur au prix d’origine (lire, pour nous protéger contre notre propre stupidité).
Les revendeurs qui seront reconnus coupables devront payer des amendes qui iront de 2000 à 100 000 $ pour une première infraction, et jusqu’à 200 000 $ pour une seconde. Et pourquoi pas? Ce sont des «exploiteurs» qui créent une «rareté artificielle» pour nous piger dans les poches, nous qui n’avons aucun autre choix que de dire «oui» ou «non» à des prix plus élevés. Oublions que les sièges dans les arénas et les amphithéâtres sont déjà «rares», c'est-à-dire limités, et que les revendeurs ne font que redistribuer ces places limités à ceux et celles qui sont prêt à payer plus cher.
Sa collègue la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a pour sa part cité une étude de l’Office de la protection du consommateur qui prétend que grâce à la revente de billets sur Internet, «les consommateurs dépenseraient 33 millions $ de trop entre 2012 et 2016». Comme si c’était automatique que quelqu’un qui paye plus que le prix d’origine paye alors «trop».
Mais si les revendeurs de billets font un profit, c’est justement parce qu’au prix d’origine, la demande excède l’offre, ce qui cause une pénurie de billets. En d’autres mots, les billets ne sont pas assez chers. Mais si un revendeur juge mal la demande, il devra revendre ses billets moins chers que le prix d’origine, ou même rester pris avec – chose qu’on ne mentionne rarement dans les médias.
Heureusement pour ma copine et moi, il n’y a pas de «loi 25» au Massachusetts. Selon Éric Bussières, propriétaire de Billets.ca, «Aux États-Unis, 44 États ont changé leurs lois, dans les cinq dernières années, pour légaliser la vente des billets». Mais ici au Québec, comme on le fait souvent, on va à l’encontre de la tendance.
Tout d'abord je tiens à te féliciter pour avoir les moyens de te payer des billets peu importe le prix. Plusieurs personnes aimeraient probablement être dans ta situation!
De ce que je comprends de ton texte, heureusement que les revendeurs existent, autrement les riches ne pourraient pas s'acheter des billets à la dernière minute puisque des pauvres les auraient déjà achetés (et les pauvres ne les veulent pas "autant" que toi).
Ces systèmes de revendeur n'ont d'autres utilité que de faire gonfler les prix artificiellement. Ils n'ont AUCUNE valeur ajoutée dans le processus d'achat.
Je suis généralement contre l'implication de l'État dans le secteur privé, mais lorsque les règles du jeux sont modifiées artificiellement, il n'y a d'autres choix que de règlementer.
Ah oui, et peut-être aurais-tu pu avoir des billets disponibles à la billetterie si les revendeurs n'avaient pas existé! Qui sait? Encore une fois, félicitation à toi et ta copine pour vous être achetés ces billets au double du prix (tu sembles très fier)!
Rédigé par : Jean-Francois | 10 juin 2011 à 09h49
Ce projet de loi est en effet ahurissant. et Jean-François, votre idée que les revendeurs font gonfler les prix "artificiellement" est idiote; ça démontre simplement votre ignorance en matière de micro-économie et du mécanisme de l'offre et de la demande.
La seule chose qui puisse faire gonfler les prix "artificiellement", c'est le rationnement organisé du produit. Et parmi les façons "d'organiser" ce rationnement, il y'a d'une part la limitation du prix des billets (qui induit une limitation de l'offre de billets), et d'autre part l'interdiction de la revente à profit, qui crée un marché noir - à prix libres - et donc un rationnement supplémentaire sur le marché "blanc" - à prix contrôlés -, donc une augmentation artificielle du prix moyen du produit.
Mais apparemment c'est trop difficile à comprendre pour le monde qui préfère cracher en l'air et se plaindre qu'il pleut, encourager les gouvernements a créer de faux problèmes, et mettre en oeuvre des solutions débiles qui produisent l'effet inverse de ce qu'elles prétendent accomplir.
Rédigé par : Pierre-Yves | 10 juin 2011 à 12h25
Ce projet de loi est proposé en réaction au fait que beaucoup de monde achète des billets du Festival d'été de Québec (et d'autres festivals) pour les revendre. Pourquoi y a-t-il des revendeurs? Parce que le prix des laissez-passer est maintenu artificiellement bas grâce à de belles subventions (de l'argent extorqué aux contribuables et donné aux petits amis artistes et autres parasites). Mais pour les Jean-François de ce monde, ça c'est correct. Il n'y a que le gouvernement qui peut légitimement escroquer le pauvre monde (et surtout les « riches »).
Encore une fois, le gouvernement crée un problème et ensuite passe une loi liberticide pour tenter de le régler! Que ferait-on sans gouvernement et politiciens?
Rédigé par : Hugo | 10 juin 2011 à 12h26
Prendre la totalité des stocks d'un produit en quantité limitée et le revendre au double du prix; je crois qu'on peut parler de gonflement des prix de manière artificielle. Dans une monde où une telle pratique serait permise les riches auraient un contrôle absolut.
Je comprends très bien le mécanisme de l'offre et la demande, mais l'offre ici est limitée et la demande illimitée. Il y a clairement un déséquilibre. De plus, en quoi les revendeurs offrent-ils une valeur ajoutée?
L'objectif de donner des subventions pour maintenir des prix bas vise justement à ce que tous puissent accéder à un service sans que la loi du "plus fort la poche" l'emporte. Je trouve complètement aberrant que l'auteur nous explique que ces revendeurs permettent à des gens qui veulent "plus" voir un spectacle de pouvoir y assister!
Comprenez-moi bien, je suis pour un libre-marché, mais ce concept déroge des règles habituelles et surtout, n'offre aucune valeur.
Rédigé par : Jean-Francois | 10 juin 2011 à 13h08
Les revendeurs de billets achètent en bloc, c'est donc plus facile pour le promoteur de l'événement de vendre plein de billets à quelques revendeurs que de les vendre un à un à tout le monde, cela diminue les coûts d'opération du promoteur de l'événement.
Les revendeurs de billets rendent donc aussi service au promoteur qu'aux clients à la dernière minute qui espèrent trouver un revendeur aux portes du théâtres.
Il est normal qu'ils fassent des profits pour ce service et ils prennent des gros risques, celui de rester pris avec des billets invendus.
Je ne vois pas pourquoi ce serait un crime que d'acheter et vendre librement.
Même qu'aux USA, la Maison-Blanche avait donné 200,000 billets gratuits pour assister à la nomination du président des USA. Certains ont mit en vente ces billets qui se sont vendus jusqu'à $2,000 et plus chaque.
Hillary Clinton a voulu criminaliser la revente de ces billets. C'est complètement débile, je ne vois pas ce que ça leur enlève que certains arrivent à profiter de la revente de billets.
Rédigé par : Resistant | 10 juin 2011 à 13h10
"Dans une monde où une telle pratique serait permise les riches auraient un contrôle absolut."
Justement, il n'y a rien d'illégal d'acheter un produit et le revendre plus cher. Étrangement votre chimère n'existe pas. Vous êtes tout à fait libre d'acheter toutes les bananes en vente dans une région et de tenter de les revendre le double du prix. Par contre, puisque votre produit est trop cher, vous risquez de ne pas vendre votre stock et les gens se retrouveront avec des produits de remplacement.
Dans la même logique, si on déclare que Metro doit vendre ses bananes la moitié du prix, ne soyez pas surpris que IGA achète tout leur stock de bananes et les revende au prix régulier. Le prix est déterminé par la quantité d'offre disponible et la demande. Si vous augmentez le prix, vous réduisez la demande. Si vous augmentez le prix à un point où vous avez trop d'unité pour la demande, vous avez des pertes.
Ça n'existe pas une "demande illimitée". Si votre raisonnement était fondé, les revendeurs pourraient vendre les billets 20 fois le prix!!! Pourquoi se contenter de simplement doubler les prix alors que les gens les achèteraient de toute manière? Pourquoi vendre vos produits à 50$ alors que même si vous les vendez 2000000$, vous aurez le même nombre de ventes?
Raisonnement fallacieux, sorry!!!!!
Rédigé par : Kevin | 10 juin 2011 à 13h56
"Raisonnement fallacieux, sorry!!!!!"
Et sophiste:
"Je suis généralement contre l'implication de l'État dans le secteur privé, mais lorsque les règles du jeux sont modifiées artificiellement, il n'y a d'autres choix que de règlementer."
Qui, sinon le gouvernement, modifie "artificiellement" les règles du jeu en utilisant l'argent de mes impôts pour subventionner certaines productions - dont je n'ai généralement rien à foutre -, alors que je devrait être libre d'utiliser cet argent pour investir dans les productions qui me plaisent ou à tout le moins contribuer a la motivation de leurs investisseur en dépensant cet argent pour y assister?
Vous avez une façon de tourner les choses a l'envers Jean-François, qui en dit long sur la confusion de votre sens des valeurs.
Rédigé par : Pierre-Yves | 10 juin 2011 à 15h23
Le problème c'est que la loi contre les revendeurs de billets ne pas probablement rien changer. Des pseudo-bonnes intentions comme toujours, mais ça va finir tout croche.
Cela me fait penser à une anecdote, parfois lorsqu'un service est très rationné on donne des billets pour déterminer l'ordre. Or, des gens vendent parfois leurs billets pour un montant d'argent. Pourquoi? Parce que justement pour ces gens, ils ont plus de temps, et cela leur dérange peu d'attendre quitte à ce qu'ils fassent un peu d'argent.
Puis encore, même des billets originalement gratuits sont parfois payants, s'il existe une demande.
@Pierre-Yves:
Pourquoi l'état subventionne une production qui est courue? Je suis contre toute subvention, mais c'est encore moins acceptable que l'état subventionne quelque chose pour créer un prix artificiel quitte à ce qu'il existe une demande.
Puis encore, on avait parlé au QL il y a quelques années d'une Saint-Jean ''privée'' à La Ronde qui n'était pas gratuite et pas subventionné par l'état. Or, lorsque j'ai entendu cette idée, j'étais bien content.
Puis encore, j'ai déjà vu des scalpers revendre MOINS CHER que le prix régulier.
Rédigé par : Mathieu NV | 10 juin 2011 à 16h56
@Matthieu NV
Oui, ce sont tout d'excellents exemples. Dans la mesure ou l'économie est l'étude de la façon dont la rareté des ressources affecte le comportement des individus qui ont vocation a les utiliser, il est évident que toute ressource rationnée fera l'objet d'un commerce, d'une façon ou d'une autre. Tenter de l'empêcher est non seulement insensé, c'est voué à l'échec. Le mieux qu'on puisse faire c'est convaincre ces indididus, sur une base volontaire de part et d'autre, qu'ils n'ont pas besoin de ces ressources (cas des drogues par exemple).
Rédigé par : Pierre-Yves | 10 juin 2011 à 17h31
@ Jean-Francois
"Comprenez-moi bien, je suis pour un libre-marché, mais ce concept déroge des règles habituelles et surtout, n'offre aucune valeur."
En trouvant "correcte" cette loi qui vient brimer le libre-marché, vous démontrer clairement que vous êtes contre le libre-marché. Vous raisonnez en parfait étatiste qui accepte l'intervention de l'État lorsque ça fait son affaires...
Rédigé par : Frédérick | 11 juin 2011 à 02h05
Un billet de spectacle n'est pas un bien essentiel. Que des organisations en achètent de grande quantité pour les revendre n'a rien de répréhensible sauf pour ceux qui considèrent le profit comme une tare, i.e. les communistes.
Ces organisations garantissent que tous les billets seront écoulés et en même temps prennent le risque de se voir pris avec des billets invendables. C'est bon pour le promoteur du spectacle. Si des gens trouvent le prix de ces billets trop élevé, qu'ils s'abstiennent d'en acheter.
Rédigé par : Gilles Laplante | 11 juin 2011 à 14h25
@ Bradley Doucet:
Je n'en reviens pas qu'on doive expliquer tout ça, mais bon... plus grand chose m'étonne.
En passant, la Belgique semblerait fonctionner sans "faiseux de loi" et sans "sauveurs de la veuve et l'orphelin". Hum, j'aimerais tellement, tellement, tellement ça que nos politiciens biens intentionnés ET qui s'occupent du 'bien commun'iste' ET de la 'zustice sociale' s'inspirent de la Belgique ET:
**** NOUS FOUTENT LA SAINTE PAIX AVEC LEURS INTERVENTIONS ET CE POUR AU MOINS 5 ANS ***
Ou encore:
Il y a tellement de lois, règlements, décrets, etc, débiles au Québec, alors pourquoi passer 5 ans à faire le ménage dans ce bordel?
Là vous seriez VRAIMENT utiles. Ah j'oubliais, un avocat-politicien, ça passer des lois, car il pensent que c'est toujours la bonne chose à faire.
Rédigé par : Sébas | 11 juin 2011 à 19h01
Désolé:
"alors pourquoi NE PAS passer 5 ans à faire le ménage dans ce bordel?"
*car il PENSE*
Rédigé par : Sébas | 11 juin 2011 à 19h03
Notre bon gouvernement veut un monopole, comme la SAQ:
écoutez l'extrait de radio où le gars de la protection des consommateurs se faire "ramasser": PRICELESS!!!
http://www.cliqueduplateau.com/2011/06/10/ouch-2/
Rédigé par : François 1 | 13 juin 2011 à 05h41
Ridicule. Vous décrivez bien le seul "avantage" de ce service : c'est possible, pour un riche qui a complètement loupé la date de mise en vente (et on dira qu'il désire plus les billets que les autres...?), d'acheter un billet à fort prix à la dernière minute.
Maintenant, la question qui tue : pourquoi les organismes comme le Festival d'Été, le Canadien de Montréal ou les promoteurs de gros shows ne vendent pas leurs billets plus chers?
Croyez-vous vraiment que les revendeurs courent un risque en achetant des tonnes de macarons du FEQ et du Canadien? Ces organismes savent pertinemment qu'ils pourraient presque doubler le prix de leurs billets sans affecter vraiment leurs ventes. Pourquoi ne le font-ils pas?
Êtes-vous en train de croire que l'équipe marketing et finances du Canadien et du Festival d'Été sont incompétents et ne savent pas juger de la valeur marchande de leurs billets?
Si vous réfléchissez quelques minutes pour comprendre POURQUOI les organismes comme le FEQ et le Canadien vendent leur billets en deçà de leur valeur marchande, vous comprendrez les arguments du gouvernement pour promouvoir une telle loi.
Rédigé par : Alexandre | 13 juin 2011 à 19h15
"Mais ici au Québec, comme on le fait souvent, on va à l’encontre de la tendance"
Meeeeeeeuh non, on est avant-gardiste! On fait fi des méchants américains!
Sérieusement, je n'aurais jamais cru qu'un gouvernement en viendrait à ce point. Pourquoi régulariser qqch qui se fait de façon totalement volontaire? Ah, probabement parce que le gouvernement y perd en taxe (TVQ)
Rédigé par : Pierre-Guy Veer | 13 juin 2011 à 21h53
Le problème est le suivant, malgré toutes les bonnes intentions du monde, il va toujours y avoir des revendeurs de billets pour certains évènements.
En occurrence, cela est un ''crime'' sans victime.
Or, c'est bien beau jouer les vierges offensés et dire que cela est mal, mais je considère que derrière les pseudo-bonnes intentions, il y a toujours ce qu'on voit et ce qu'on voit pas, exactement comme pour la prostitution et la guerre des drogues.
Mais bon, faut bien dire que les priorités du gouvernement sont à la bonne place surtout au niveau de la justice. Tu as un passe droit si tu fais partie du crime organisé mais un scalper (un crime sans victime) se fait manger la laine sur le dos en bon français.
PS: En tant que touriste, j'ai déjà utilisé cette option avec le concierge de l'hôtel pour aller voir un match de baseball pour avoir des bons billets. Honnêtement, c'était mon choix de payer le coût par rapport au fait que les billets que j'ai eu venaient d'un type qui avait un abonnement de saison. Curieusement, lorsqu'il est extrêmement difficile d'avoir des billets et je veux vraiment aller voir un match pour une occasion spéciale, je crois que beaucoup de gens apprécient les revendeurs.
@Pierre-Guy Veer:
Pourquoi ne pas faire une loi pour interdire le commence des livres usagés en ligne ou d'autres objets de collection? Vous savez, certains livres ou autres objets de collection sont vendus plus chers que leur prix d'origine à cause d'une rareté ou de l'offre et de la demande.
Mais encore, je suis mieux de rien dire, peut-être que le gouvermaman va prendre mon idée.
Rédigé par : Mathieu NV | 14 juin 2011 à 01h08
"Vous savez, certains livres ou autres objets de collection sont vendus plus chers que leur prix d'origine à cause d'une rareté ou de l'offre et de la demande."
la différence est que les livres ne sont pas taxables au provincial. De plus, je ne crois pas qu'il y ait une rareté de livrex aux Québec. Mais si ça arrive, sois assuré que le gouvernement interviendra
Rédigé par : Pierre-Guy Veer | 14 juin 2011 à 08h33
@tout ceux qui sont pour le fait que le gouvernement fasse une loi
Pensez-vous vraiment que ça va éliminer la vente de billets par les scalpers? Voyons donc! Il se créera un marché noir car la demande sera toujours là. La seule différence est que votre belle loi aura comme effet d'augmenter encore plus le prix du billet du scalper à cause du risque associé à la vente. Une belle conséquence innatendue des faux Zoros que sont nos politiciens. Vous aller ainsi criminaliser un autre segment de la population et nuire à ceux voulant acheter des billets en montant encore plus le prix! Bravo!
C'est le même phénomène que la prohibition de la drogue. Le risque associé à sa vente fait augmenter le prix. Les gens voulant leur dose seront toujours prêts à payer le prix. La seule différence est qu'avec un prix plus élevé à cause de la prohibition, les "addicts" commettent plus de crime afin de se procurer leur drogue. Une autre belle conséquence innatendue provenant d'une "bonne intention".
Rédigé par : Steven | 14 juin 2011 à 10h02
@Steven - Ça ne va pas l'éliminer, votre point est vrai. Toutefois, cela va fortement marginaliser le phénomène. Oui, les quelques irréductibles qui veulent toujours des billets à la dernière minute pourront le faire, et devront toutefois payer un très fort prix pour compenser, comme tu le dis, les risques associés à la revente.
Le point positif? La majorité de la revente, elle, sera stoppée à la source. Il sera très difficile d'acheter de nombreux billets de manière subtile sans élever des soupçons de revente. Il sera aussi interdit d'utiliser des sites internet promouvant cette revente. Ainsi, les fans des spectacles auront accès à beaucoup plus de billets directement du promoteur, au prix fixé par ce dernier.
Rédigé par : Alexandre | 14 juin 2011 à 12h01
Le point positif c'est que le gouvernement va créer une direction au ministère de la culture, engager des fonctionnaires pour surveiller tout ça et engorger les tribunaux pour faire plaisir à quelques gugus acros à la maternisation gouvernementale. En définitive, ça va nous coûter plus cher en impôt mais le prix des billets sera stable.
Rédigé par : Gilles Laplante | 15 juin 2011 à 12h58
@Alexandre
En suivant la logique de votre point, il faudrait affirmer que le fait d'avoir rendu la drogue illégal a rendu sa consommation un phénomène très marginal pratiqué par seul quelques irréductibles de la drogue. De plus, il faudrait affirmer que puisque la drogue est illégal qu'il est très difficile de s'en procurer. Est-ce que vous croyez que ceci s'applique à notre société actuelle??
Rédigé par : Steven | 15 juin 2011 à 13h23
Ils ont aussi essayé la même chose aux États-Unis avec l'alcool.
On connait la conclusion!
Rédigé par : Mathieu NV | 15 juin 2011 à 15h09
@Alexandre:
"Toutefois, cela va fortement marginaliser le phénomène."
Rectification: ça va CRIMINALISER le phénomène; comme la prohibition; comme la "guerre à la drogue"; comme les lois anti-prostitution. Idiot.
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 juin 2011 à 15h11
loi idiote.tout pour l'état,rien pour les autres.bref le gouvernement veut des gens endettés,les scalpers font trop d'argent.et eux alors avec leur font de pension chromé,c'est du BS de luxe.et dire qu'ils sont légaux.
Rédigé par : m. serrano | 26 juin 2011 à 14h38
autre point.les scalpers vivent de la revente.fermer cette voie,c'est leur ouvrir une voie vers la criminalité.et dire que les magnats de l'état se sont promené avec l'argent des contribuables-commandites-sans trop de mal.bref,certains de ces voleurs vivent riches et en paix,alors qu'ils devraient se retrouver sur une terre de travaux forcés.j'appelle cela du crime de haute instance,qu'en pensez-vous mon cher législateur.
Rédigé par : m. serrano | 26 juin 2011 à 14h52
La loi 25 c'est une loi pour les boss des billets.mais malheureusement pour eux les revendeurs sur internet vont tout simplement transférer leur serveur a vancouver ou ailleurs,bref aux endroits ou la revente a droit de citéé.Et encore une fois le probleme est réglé.quant-aux scalpers sur le terrain il vont vendre encore plus cher surtout durant les matchs des canadiens.et c'est logique car les magnats de l'état vont instaurer des lois tranchantes,l'offre va diminuer et les vrais revendeurs vont rester peu importe les sanctions et les rouges par exemple au lieu de se vendre 500 dollars se vendront 1000 dollars.
Rédigé par : m.serrano | 03 juillet 2011 à 12h34
1 juillet 2011
"Revente de billets interdite: les revendeurs contesteront la loi"
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201107/01/01-4414193-revente-de-billets-interdite-les-revendeurs-contesteront-la-loi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
p.s.
Si seulement il y avait des regroupements dans TOUS les domaines, pour contester TOUTES les lois qui restreignent nos libertés...
Rédigé par : Sébas | 03 juillet 2011 à 17h45
Billets.ca a publié un bon argumentaire sur sa page Facebook:
http://www.facebook.com/Billets.ca?sk=app_235262059852042
C'est un peu mou puisqu'ils semblent se contenter d'un "encadrement" (à mon avis, fuck l'encadrement, même!), mais ça porte à réfléchir.
Si cette situation vous paraît aberrante, commentez!
Rédigé par : Marie-Ève Gagnon | 24 août 2011 à 14h51
En plus des 44 Etats américains dont faisait état Éric Bussières, L'Alberta vient aussi d'abroger les dispositions qui rendent illégale la revente de billets. En Colombie Britannique ils ont proposé une une loi mais après avoir constaté le caractère inapplicable d’une telle loi ils ont laissé tomber.
Rédigé par : Frederic | 13 septembre 2011 à 06h27