par Pascal Denault*
Le défilé de la fierté gaie, qui s’est tenu samedi dernier à Montréal, est censé célébrer la diversité. Les défenseurs de l’homosexualité et de la transsexualité se déclarent chargés d’une mission: rendre le monde plus tolérant, s’assurer que tous accueillent la différence et reconnaissent la diversité de préférences et d’opinions comme l’évidence suprême du progrès social.
Eh bien! tout ça n’est qu’un subterfuge! Il y a sans doute quelques promoteurs de ce festival qui sont sincères, mais la plus grosse faction de cette troupe colorée, applaudie par l’élite journalistique, est l’antithèse de la diversité et de la tolérance. Elle cherche plutôt l’uniformité sociale. Entre les mains de l’État, cette cause est un formidable outil pour accroître son pouvoir.
Le subterfuge de la diversité
Je suis tombé sur cet article dans Cyberpresse: Les conservateurs boudent le défilé de la fierté gaie. Le titre dit tout: si vous ne supportez pas publiquement la cause homosexuelle, vous êtes un ennemi. Ce n’est pas suffisant de ne pas s’opposer à l’homosexualité (ce qu’on ne peut plus faire sans être accusé de commettre un crime haineux; les cas sont de plus en plus nombreux), il faut maintenant se déclarer en faveur de celle-ci et de ses ramifications.
Chaque année, les organisateurs de cet événement invitent des personnalités connues à participer et à manifester publiquement leur appui. L’article de Pierre-André Normandin dit que cette année les organisateurs «avaient rassemblé un nombre record de personnalités publiques». Dans la même phrase, il ajoute que les mêmes organisateurs «ont dénoncé l'absence des troupes de Stephen Harper au sein du cortège». Thomas Mulcair n’a pas raté l’occasion d’attaquer les conservateurs: «De toute évidence, dit-il, ce n'est pas une priorité pour eux de respecter les droits des personnes homosexuelles». De la même manière, Bob Rae a qualifié de «terrible, franchement terrible» l’absence des conservateurs à cette parade.
Elle est belle la tolérance, l’acceptation de l’autre malgré ses divergences d’opinions! On dirait que ces personnes n’arrivent pas à concevoir qu’on puisse être en défaveur de l’homosexualité sans être un ignare homophobe et un bigot de la pire espèce. Ces tyrans n’ont aucun respect pour la conscience de ceux qui ne pensent pas comme eux et, sans scrupule, ils les attaquent au nom de l’amour, du respect et de la tolérance.
Plus ça change, plus c’est pareil
Leonard Verduin, auteur du livre The Anatomy of a Hybrid, a démontré que toutes sociétés, autant les empires que les tribus, pratiquent des rituels d’uniformisation des consciences et des croyances. L’Empire romain n’était pas satisfait que les peuples vivant sur son territoire ne s’opposent pas à César et lui paient des impôts, encore fallait-il lui rendre un culte! Lorsqu’une personne était suspectée de révérer une divinité qui ne faisait pas partie des divinités approuvées par l’État, elle devait se disculper en offrant un sacrifice à l’empereur et en invoquant les dieux. L’empereur Trajan écrivit à son gouverneur Pline de procéder ainsi dans l’examen de ceux qui étaient accusés d’être chrétiens: «Si pourtant l’accusé nie qu’il soit chrétien et qu’il le prouve par sa conduite, je veux dire, en invoquant les dieux, il faut pardonner à son repentir, de quelque soupçon qu’il ait été auparavant chargé.»
Aucun respect pour la conscience des chrétiens et des autres personnes qui, sans s’opposer au règne de l’empereur, ne pouvaient pas lui vouer un culte et adorer ses dieux. Non! Il faut uniformiser la pensée!
Plus ça change, plus c’est pareil: on ne jette plus aux lions les opposants, on leur fait des procès. On ne force plus personne à sacrifier aux idoles, on les contraint à participer à une parade contre leur conscience. On ne tente pas d’imposer l’uniformité, mais le respect, la tolérance et la diversité… ironique n’est-ce pas? Imposer la diversité d’opinions c’est nier la diversité d’opinions!
De persécutés à persécuteurs
Après avoir été persécutée pendant trois siècles, l’Église est éventuellement devenue persécutrice. Une fois la reconnaissance officielle de l’État obtenue, une fois parvenue à l’hégémonie, l’Église, devenue toute-puissante, s’est mise à tyranniser ses contestataires et s’est imposée unilatéralement à toutes les couches de la société. L’histoire se répète aujourd’hui.
Il semble que ceux qui ont accumulé un capital de persécution soient souvent excusés de persécuter à leur tour (ce billet de Marie-Claude Lortie pour la cause gaie en est un bel exemple). Personnellement, je suis attristé du sort qu’ont subi et que subissent encore beaucoup d’homosexuels. L’homophobie est un mal réel chez les hommes, mais on erre gravement lorsqu’on lutte contre ce mal en forçant chacun à devenir homophile. Car on peut être une personne sensible, respectueuse, intelligente, cultivée, consciencieuse, qui aime la liberté et la diversité et qui respecte les homosexuels, tout en pensant que l’homosexualité n’est pas une bonne chose. Chacun devrait respecter cela!
Les homosexuels et ceux qui supportent leur cause ne devraient pas se réjouir de l’attitude intransigeante que ce lobby a adoptée dans les dernières années. Le discours intolérant à l’égard de ceux qui ne supportent pas l’homosexualité et même de ceux qui s’y opposent est radicalement contraire à ce que ce mouvement prétend défendre, à savoir le droit à la diversité d’opinions et de pratiques. Si réellement vous vous réjouissez de la pluralité et de la différence, réjouissez-vous donc de ce que Stephen Harper et son camp ne défilent pas dans votre parade et qu’ils représentent une perspective différente de la vôtre par rapport au mariage, à la famille et à la moralité sexuelle! Vive la tolérance!
* Pascal Denault est pasteur à l'Église évangélique de Saint-Jérôme.
"Car on peut être une personne sensible, respectueuse, intelligente, cultivée, consciencieuse, qui aime la liberté et la diversité et qui respecte les homosexuels, tout en pensant que l’homosexualité n’est pas une bonne chose. Chacun devrait respecter cela!"
Et ceux qui ne sont pas contant, peuvent aller... se faire voir!
Rédigé par : arflam | 17 août 2011 à 09h06
Est-ce que les gays qui ne participent pas à ce festival sont aussi homophobes?
Rédigé par : Pierre-Guy Veer | 17 août 2011 à 11h08
Aujourd'hui, la simple INDIFFÉRENCE aux bonnes causes dites « progressistes » est vue comme suspecte. Les apôtres les plus criards de la « tolérance » deviennent eux-mêmes intolérants quand ils tombent dans le vieux travers de « Qui n'est pas avec nous est contre nous »...
Rédigé par : B. Vallée | 17 août 2011 à 12h02
Je ne comprend vraiment pas ladite polémique... Que le PC n'aie pas envoyé de représentants au défilé est surprenant ? Vraiment ?
Rédigé par : Francis Ducharme | 17 août 2011 à 12h09
"Car on peut être une personne sensible, respectueuse, intelligente, cultivée, consciencieuse, qui aime la liberté et la diversité et qui respecte les homosexuels, tout en pensant que l’homosexualité n’est pas une bonne chose. Chacun devrait respecter cela!"
"Bonne chose" ? Ce n'est surement pas un bonne chose pour perpétuer la tradition chrétienne, mais je crois que les gais ne sont pas très préoccupés par cette tradition - comprenablement.
Rédigé par : Francis Ducharme | 17 août 2011 à 12h13
On a à faire à une élite de tarlas qui osent se dire être représentants des homos. Ce qui fait que chacune de leurs revendications doit être acceptées, sinon les autres se retrouvent avec un procès d'intention: homophobes.
J'aimerais bien qu'on m'explique pk je devrais être pour l'adoption d'enfants par un couple homosexuel ou même par un célibataire? Trouvez-vous ça correct d'empêcher un enfant (et non un chien) d'avoir un père ou une mère?
Rédigé par : Estec | 17 août 2011 à 15h48
Étant donné le nombre incroyable de mauvais traitement qu'il est possible d'infliger à des enfants sans qu'ils ne parlent et la quantité d'irresponsable, psychopathe, pédophile, j'ai un peu de mal a classer les homosexuels dans la catégorie de ceux qui ne devrait pas pouvoir adopter. Je préfères a 1 millions contre 1 des parents homo responsable à des parents hétéro irresponsables.
Alors la position d'un libertarien serait de dire que l'État n'a tout simplement pas à s'ingérer dans ce qui se passe entre adultes consentant ...
Rédigé par : Bobjack | 17 août 2011 à 16h49
"J'aimerais bien qu'on m'explique pk je devrais être pour l'adoption d'enfants par un couple homosexuel ou même par un célibataire? Trouvez-vous ça correct d'empêcher un enfant (et non un chien) d'avoir un père ou une mère?"
Pour la même raison que l'on interdit pas les homosexuels de participer dans les autres sphères de la vie sociale : leur orientation sexuelle n'influence pas du tout ou de façon négligeable leurs interactions dans la vie courante. On peut aussi ajouter qu'aucune recherche sérieuse ne démontre d'effets négatifs reliés au développement des enfants de couples homosexuels.
P.S: On fait quoi avec un enfant de père célibataire qui se découvre homosexuel et se trouve un amant? On lui enlève son enfant sous quel prétexte?
Et bravo aux proprios du QL pour leur ouverture d'esprit sur ce sujet.
Rédigé par : Lupin | 18 août 2011 à 00h12
Pour avoir travaillé à plusieurs occasions avec des homosexuels, une bonne partie de ceux-ci n'apprécient pas ce genre de manifestation où ils se sentent caricaturés.
Rédigé par : Gilles Laplante | 18 août 2011 à 11h37
@Lupin
Je cois que vous m'avez mal lu, je ne suis pas contre le fait que les homos aient des enfants; je suis contre le fait qu'on empêche des enfants adoptés d'avoir un père ou une mère. Ils veulent un enfant, alors qu'ils se trouvent un(e) ami(e) de sexe opposé pour l'adopter avec garde partagée... Et accepter qu'un célibataire puisse adopter seul frise le ridicule, mais bon, je doit être célibatairophobe.
Rédigé par : Estec | 18 août 2011 à 12h47
Très bon texte!
Moi je vois cela de façon très négative de coller des individus uniquement en fonction de leur orientation sexuelle. Or, c'est carrément aussi pire que vouloir catégoriser les aveugles ou les sourds dans le même paquet à cause d'UNE caractéristique. C'est en fait avec cette caractérisation de type collectiviste que les pires massacres de l'histoire humaine se sont produits.
Or, tu as parfaitement le droit de vivre ta vie comme bon te semble avec la personne que tu veux (et cela évidemment à condition que tu le fasse pas au détriment de d'autres personnes ou avec la violence).
Puis encore, cela me fait beaucoup de peine que l'orientation sexuelle d'une personne est vraiment le stage d'un tel collectivisme. Or, je suis certain que pour nombre de personnes GLBT, ce défilé représente une vision caricaturale et politically correct pour les politiciens pour qu'ils puissent aillent chercher le plein de votes dans une logique bien-pensante et tape-à-l'oeil et tout cela dans une facilité toute politicienne.
Sur ce, est-ce que le fait de ne pas assister en tant que politicien à un tel défilé fait de toi un impur. Or, il est clair que j'aime mieux avoir un gouvernement qui donne des emplois à des gens qui en tant que personnes dont leur orientation sexuelle importe peu et non en tant que bébittes stigmatisées.
Puis encore, tout le monde qui est un insider en politique sait très bien qu'il y a probablement plus d'individus gais au PC que dans la moyenne de la population. Donc, je dois dire que j'aime plus un parti politique qui donne des emplois de taille à des gens compétents peu importe leur orientation sexuelle selon leur compétence et non selon une de leur caractéristique individuelle. Il y a pourtant bel et bien des gais qui travaillent au Parti Réformiste et cela n'empêchait pas qu'ils faisaient un excellent boulot.
Pour ceux qui me collent l'étiquette d'homophobe après la lecture de mon texte autant que je dise que la stigmatisation et la collectivisation a causé beaucoup plus de problèmes que de bien aux gens, peu importe leur orientation sexuelle. Puis encore, à ceux qui voient certaines préférences sexuelles d'une mauvaise façon, je suis certain que prendre les gens en tant qu'individu permet l'acceptation du fait qu'il y a probablement une personne qui a une orientation sexuelle différente de la tienne, mais beaucoup de points en commun avec toi.
Ajoutons aussi la censure pratiquée par le millieu corporatiste GLBT, comme avec l'histoire de Money for Nothing qui est véritablement une pente très glissante. La censure n'a jamais aidé les gens, peu importe leur orientation sexuelle.
Rédigé par : Mathieu NV | 18 août 2011 à 13h01
Texte intéressant mais un simple illustration du processus collectiviste consistant à intimider les membres d'un groupe, c'est dans la nature de la dynamique collectiviste de faire ça.
Rédigé par : Pierre-Yves | 18 août 2011 à 14h10
Je rejoins Estec sur le plan de l'adoption. L'absence d'un parent est extrêmement dommageable pour un enfant. Même moi, ma mère est décédée subitement lorsque j'avais 17 ans et je suis convaincu que ça a affecté ma vie. Pas par le décès mais bien par l'absence de ma mère, même aussi vieux.
L'idée n'est pas de restreindre légalement l'adoption mais bien de comprendre qu'il est impossible de remplacer un père et une mère. Ce n'est pas une vision conservatrice, c'est la pure et simple vérité. Une femme ne tient pas un bébé de la même façon selon le sexe de ce dernier. Le phénomène est largement réduit dans le cas des femmes du secteur hospitalier et les "nounou" qui ont une relation différente avec les enfants.
Le père et la mère auront des comportements complémentaires et seront des modèles totalement différents qui aideront l'enfant à se développer sainement. Un couple homosexuel n'est pas une catastrophe, les deux parents peuvent très bien remplir ce rôle. Par contre ça n'est pas idéal et si vous faites la moyenne des trouble de développement sociaux dans une population d'enfant réguliers et d'enfant de parents homosexuels, vous aurez de bonnes différences.
Par contre ça ne justifiera jamais une législation dans ce sens, je suis d'abord et avant tout libertarien. De toute manière, l'adultère n'est pas illégal et ça n'en fait pas quelque chose de souhaitable.
Rédigé par : Kevin | 18 août 2011 à 21h07
" si vous faites la moyenne des trouble de développement sociaux dans une population d'enfant réguliers et d'enfant de parents homosexuels, vous aurez de bonnes différences."
j'aimerais voir des études sérieuses qui confirment ça.
"Par contre ça ne justifiera jamais une législation dans ce sens, je suis d'abord et avant tout libertarien."
ça me rassure :)
Rédigé par : Pierre-Guy Veer | 18 août 2011 à 22h00
"si vous faites la moyenne des trouble de développement sociaux dans une population d'enfant réguliers et d'enfant de parents homosexuels, vous aurez de bonnes différences."
Alors là faudrait peut-être amener des références pour soutenir une telle affirmation gratuite. À priori, je n'en crois pas un mot.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 août 2011 à 08h13
Le manque d'un, ou des deux parents dans l'éducation d'un enfant a des répercussions sur son dévelopement, je crois que ca fait du sens. Par contre, je ne crois pas que l'homosexualité y aie quelque chose à voir.
Rédigé par : Francis Ducharme | 19 août 2011 à 08h47
"je suis contre le fait qu'on empêche des enfants adoptés d'avoir un père ou une mère."
Les enfants en attente d'adoption n'ont ni père ni mère, et plusieurs vont attendre indéfiniement jusqu'à l'âge adulte dans des centres d'hébergement. Je le répète encore: aucune recherche ne démontre que les enfants élevés par un couple d'homosexuels sont plus à risque de développer des troubles du développement.
Un enfant a besoin de paternage et de maternage, mais cela n'oblige en rien à ce que la figure paternante soit un homme ou vice-versa.
Rédigé par : Lupin | 19 août 2011 à 10h23
@ Tous
Vous n'avez rien compris. Ce n'est pas l'orientation sexuelle du parent qui est en cause, c'est la présence de deux parents de sexe différents qui agissent de façon différente. Les différences sont subtiles mais assez importantes pour l'enfant. L'orientation sexuelle ne change absolument rien et ce n'est pas le fameux stéréotype du comportement "effeminé" ou "butch" des homosexuels qui est en cause hahahaha!
Nah c'est une légère différence et il est important d'être conscient que ça n'est pas idéal. Dans la même logique, un enfant d'une famille de classe moyenne se développera probablement mieux socialement qu'un enfant d'un milieu très pauvre. C'est la loi des statistique et des probabilité.
"j'aimerais voir des études sérieuses qui confirment ça."
Je n'ai parlé d'aucune étude! De toute manière il faudrait un échantillon très très large (exemple : plusieurs millions d'enfants élevé par des parents homosexuels, dans une culture semblable et un milieu de vie semblable). C'est presque impossible à démontrer mais il est facile d'observer le développement d'un enfant dans une famille monoparentale.
En bout de ligne, une famille monoparentale, une famille avec une alimentation disfonctionnelle, une famille avec beaucoup de violence aura 10 fois plus d'effets négatifs! C'est juste que ce n'est pas idéal mais ça finit là. C'est pour ça que je dit que c'est ridicule de même penser légiférer là dessu parce que.... vous avez pas fini de légiférer les boys!!!
Hehe anyway aucun libertarien sérieux ne pourrait proposer ça!
Rédigé par : Kevin | 19 août 2011 à 10h43
@Kevin et autres
Je pense que la comparaison entre le développement d'un enfant chez un couple homosexuel vs un famille monoparentale n'est pas très valide. Chez la famille monoparentale, l'absence de l'apport du parent manquant (plus souvent le père) est évidente. Je me souviens d'avoir vu des statistiques datant de la fin des années 90 démontrant que près de 80% des détenus au Canada n'avait pas de père ou un père absent. La contribution "traditionnel" du père au développement de l'enfant est le développement de l'autonomie, la responsabilisation et l'imposition de limites. Ça peut parfois être la mère qui est la figure paternelle et le père qui est plus proche de la définition traditionnelle d'une mère (comme dans le cas des parents de ma femme)
Dans les couples de gais et lesbiennes, il y a presque toujours un des 2 qui est plus stéréotypiquement et féminin et l'autre stéréotypiquement masculin. Il est clair que même si "Johny" a 2 mères que l'une d'entres-elles lui transmettra une éducation plus stéréotypiquement masculine. C'est beaucoup mieux que la famille monoparentale.
Ceci étant dit, il y a de gros problèmes sociaux aujourd'hui dus au fait que les individus composant la société rejettent de plus en plus le modèle du père traditionnel. Les groupes de pressions féministes, les gouvernement et bien sure la complicité des pères en sont les grands responsables. On enseigne de plus en plus que les valeurs féminines et la façon d'aimer "au féminin" sont nettements supérieurs. On encourage de plus en plus les pères à êtres moins sévers, plus donnant et plus cool. Être sévèr peut parfois même être vu comme étant de l'abus. Conséquences, depuis quelques décennies, les enfants sont moins responsables, autonomes et ont moins de limites. Une des manifestations de ceci est les émeutes en Angleterre. On voit des ados et des jeunes adultes sans limites, irresponsables et loins d'êtres autonomes se "fâcher" parce que le gouvernement ne remplace pas assez leurs mamans à leur goût. On avait qu'à écouter les interviews de ceux-ci: "le gouvernement ne nous donne pas assez de jobs, pas assez de ceci, pas assez de celà". Ils sont complètement dépendants. Lorsqu'ils se promènent dans la rue, ils font comme des enfants dans un magasin qui ne peuvent pas avoir tout ce qu'ils veulent: ils font une grosse crise avec comme différence qu'il n'y a pas un parent qui est là pour leur mettre des limites, les arrêter et les enseigner les vertus de la patience et du travail afin d'atteindrent leurs buts dans la vie. Il y a certainement d'autres facteurs ayant causé les émeutes mais je crois que le rejet du modèle paternelle et l'absence de plus en plus de pères (surtout dans les milieux défavorisés) en est un gros.
Rédigé par : Steven | 19 août 2011 à 12h04
@Steven:
"Ceci étant dit, il y a de gros problèmes sociaux aujourd'hui dus au fait que les individus composant la société rejettent de plus en plus le modèle du père traditionnel."
Il y a une forte pression sociale et étatique pour rejeter ou discréditer les modèles masculins en général, et ça me parait beaucoup plus nuisible que le fait que les deux parents soient de même sexe. Associés à ce rejet des modèles masculins ont retrouve en effet des comportements d'évitement qui ne sont pas très sains, en particulier lorsque cet évitement implique d'abdiquer devant l'absence de rationalité, le sentimentalisme déplacé, ou la valorisation de l'irresponsabilité. Comme par hasard, ces comportements névrotiques - et en fait, anti-sociaux -, sont ceux dont nos politiciens revendiquent la légitimité - le problème, c'est qu'ils sont les seuls à posséder le privilège de s'en prévaloir sans conséquences fâcheuses pour leur petite personne.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 août 2011 à 17h15
@Pierre-Yves
Exact! Les policitiens sont les seuls à pouvoir "pêter leur crise" sans répression. Ils ne font que voter des lois se donnant plus d'argent en salaire et en impôts et taxes de toutes sortes à dépenser dans leur laboratoire qu'est la société.
Rédigé par : Steven | 20 août 2011 à 13h30
Excellent texte.
« Toutes les sociétés, autant les empires que les tribus, pratiquent des rituels d’uniformisation des consciences et des croyances. »
Exact. Le maire de Toronto a été sévèrement critiqué par les médias gauchistes car il n’a pas participé à la parade gai. Comme si c’était un rituel politico-social obligatoire pour son poste.
Dans l’Antiquité, les magistrats étaient tenus de participer aux défilés et aux célébrations civiques, sous peine de sérieux problèmes. Au Québec pendant la période de la cléricocratie, les dirigeants politiques étaient officieusement tenus de prendre part aux diverses processions et fêtes religieuses. Ne pas le faire équivalait à être hostile au catholicisme et à la société elle-même.
Aujourd’hui, les maires, ministres et députés sont sommés de pour montrer qu’ils adhèrent pleinement à l’idéologie dominante de notre époque et ainsi se disculper de tout soupçon de dissidence et de divergence d’opinion.
Rédigé par : Durandal | 25 août 2011 à 01h21
À propos de la question de l'adoption par les homosexuels, c'est une boîte de pandore. La question a été soulevée par un intervenant : tant qu'à faire, pourquoi ne pas accorder le droit (en réalité privilège) d'adopter aux célibataires ? Et j'irais plus loin en demandant : pourquoi ne pas accorder le privilège d'adopter aux polygames, aux polyandres, aux trips-à-cinq ?
L'entente parlementaire suivante étaye d'autres arguments en faveur du l'adoption par des familles nucléaires seulement. Il a été composé par le député français Jean-Marc Nesme (UMP gaulliste) et a reçu 316 signatures parmi les 913 élus de l’Assemblée nationale et du Sénat français en 2006.
+++++
Manifeste pour le droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère
Le mariage et l’adoption d’enfants par deux personnes du même sexe sont, déjà, au cœur du débat politique. Portées par certains, ces revendications seront des enjeux majeurs lors des élections de 2007.
Les premiers députés et sénateurs signataires, membres de l’Entente parlementaire s’opposent à ces revendications dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Le déni de la différence sexuelle, du sens de la procréation et de la filiation laisse entendre que le désir d’avoir un enfant serait suffisant pour devenir « parent ». Ainsi, la promotion de l’adoption par des partenaires de même sexe, de la procréation médicalement assistée, du « tourisme procréatif » et de la gestation pour autrui se répand. Cette promotion est en totale contradiction avec le Code civil, le droit de la famille, avec les textes internationaux signés par la France et avec les principes universels d’indisponibilité et de non-patrimonialité du corps humain et de ses éléments.
(…)
À propos de « l’égalité des droits » : le discours en faveur de la possibilité de « produire de l’enfant hors sexe » repose sur le fait que les partenaires de même sexe, placés parmi les partenaires « stériles » seraient en droit de réclamer des réparations : le droit à l’enfant est alors présenté comme un dû. Or, ces personnes ont choisi une vie sans possibilité d’enfants ; qu’ensuite, ils souhaitent avoir à la fois le lien et les enfants que ce lien exclut est, sans doute, une contradiction douloureuse mais la Société ne peut l’accepter sans remettre en cause les repères sur lesquels elle est fondée et sur lesquels elle construit son avenir.
À propos des « discriminations » : sous prétexte de lutter contre une discrimination, il ne serait pas acceptable d’en créer une autre entre les enfants. Il serait, en effet, établi par la loi que certains enfants pourraient grandir sur le socle de la relation à deux parents – homme/femme – père/mère – et que d’autres seraient privés de cet atout, privés de ce lien fondamental reposant sur la lisibilité de leur filiation et sur le modèle de l’altérité. En tout état de cause, le principe de précaution, inscrit dans notre Constitution, s’impose.
Il ne nous paraît pas conforme à l’intérêt de l’enfant de permettre son inscription dans une filiation qui ne serait pas structurée sur l’altérité sexuelle des parents, et ce au risque de rendre sa généalogie incohérente et de l’exposer dangereusement à des difficultés d’identification et de structuration de sa personnalité.
http://monarchomaque.org/2011/06/03/note-bleue/
Rédigé par : Durandal | 25 août 2011 à 01h37
@Durandal:
"tant qu'à faire, pourquoi ne pas accorder le droit (en réalité privilège) d'adopter aux célibataires ?"
En pratique ce droit existe déja, a tout le moins si vous êtes une femme. Pas un bon exemple donc. Les enfants ont besoin d'amour et de beefsteak, pas de stéréotypes.
Rédigé par : Pierre-Yves | 25 août 2011 à 10h37
@ Everyone
Dans une société libre l'adoption n'est pas restrictive à qui que ce soit parce qu'il n'y a pas d'agression. De restreindre ce droit (qui est bel et bien un droit), c'est se mettre entre les parents biologique et la famille adoptive.
Je reste libertarien.... mais il ne faut pas oublier que l'adoption par des homosexuels ou des célibataire peut potentiellement causer plus de problème. Dans mon livre à moi, c'est marginal en comparaison d'un enfant élevé dans un milieu dysfonctionnel.
Il faut regarder la réalité en face et prendre ce genre de chose en considération. Par contre ça ne justifie absolument pas une législation en ce sens (en ce moment il est impossible d'adopter à la naissance, ou presque).
Durandal fait beaucoup plus de masturbation mentale qu'autre chose, une version politically correcte tellement grossière que s'en est ridicule.
Dans la même logique, les libertariens s'opposent au salaire minimum, ce qui ne veut pas dire qu'ils sont en faveur de payer les gens à 25 cents de l'heure! On sait très bien que l'abolition du salaire minimum causerait certains problème, par exemples des immigrants peu informés qui se font payer beaucoup plus bas que le prix du marché pour leurs services... mais le problème n'est pas résolu avec le salaire minimum..
Un libertarien est nécessairement informé sur les conséquences des changements politique et est capable de voir celles qui sont positives et négatives. Durandal n'est qu'un autre étatiste. Rien à voir avec ma position!
Rédigé par : Kevin | 25 août 2011 à 16h05
"Car on peut être une personne sensible, respectueuse, intelligente, cultivée, consciencieuse, qui aime la liberté et la diversité et qui respecte les homosexuels, tout en pensant que l’homosexualité n’est pas une bonne chose. Chacun devrait respecter cela!"
Pardon??? Rarement aura-t-on lu un propos aussi stupide ici. D'accord, être homophobe n'est pas un acte criminel et les lobbys homosexuels ont tendance à exagérer (et à vénérer des abominations sociales hétérosexistes comme la parentalité, le mariage et le militaro-terrorisme), mais il ne faut surtout pas respecter cette attitude haineuse!
L'homosexualité n'est ni une bonne chose, ni une mauvaise chose, c'est une simple orientation sexuelle fréquente chez les individus, comme l'hétérosexualité et (majoritairement) la bisexualité.
"est pasteur à l'Église évangélique de Saint-Jérôme."
Ça paraît!
Rédigé par : David Gendron | 25 août 2011 à 18h19
@ David Gendron, en tant qu'anarchiste, considères-tu la pédophilie comme une orientation sexuelle?
Rédigé par : Martin | 25 août 2011 à 18h23
Non (ou du moins, pas au même titre que les autres orientations sexuelles). Il y a clairement un rapport hiérarchique établi par le pédophile contre sa victime dans une telle agression, alors ce n'est pas du même acabit.
Rédigé par : David Gendron | 25 août 2011 à 18h27
Il existe plusieurs anarchistes et même des libertariens qui prône sa légalisation sur divers forums et blogs...
Assez dégoûtant, merci!
Va falloir que vous fassiez le ménage dans votre gang David, déja que vous tolérer des haineux qui appellent à la haine et à la violence contre les Blancs, les Chrétiens, les Américains et les Juifs.
Il y aura d'ailleurs une manifestation anti-américaine pour souligner le 10e anniversaire du 11 septembre organisé encore une fois par les mêmes petits crottés que nous connaissons tous.
Rédigé par : Martin | 25 août 2011 à 18h37
"et même des libertariens qui prône sa légalisation"
De quoi tu parles? Aucun libertarien ne peut être en faveur de la légalisation de la pédophilie, c'est une agression. Ça serait totalement contradictoire.
Ce à quoi un libertarien peut être en faveur, c'est de ne pas enfermer les pédophiles sur la base de leur attirance. Un pédophile ne devrait être arrêté que lorsqu'il agresse un enfant. Les conneries de préventions sont totalement liberticide, je ne prendrai pas la peine de l'expliquer.
Résumé : Aucun libertarien (cohérent) n'est en faveur de la légalisation de l'agression sexuelle d'enfants. Aucun libertarien (cohérent) n'est en faveur de l'emprisonnement d'une personne sous prétexte de son attirance. Un libertarien ne pourrait pas non plus forcer cette personne à consulter un psychologue/sexologue, tant que cette personne n'agresse personne.
Rédigé par : Kevin | 25 août 2011 à 18h55
D. Gendron s'exprime avec une belle modération sur la pédophilie - on est à la limite de la banalisation - et une grande brutalité envers M. Denault, qui ne fait pourtant qu'exprimer son opinion de façon assez modérée. Deux poids deux mesures. Amusant. Cela ressemble exactement à ce qui est décrit dans l'article : le simple fait pour un parti politique de ne pas assister à la Gay Pride est stigmatisé par certains comme homophobe. De même, le simple fait que M. Denault ne pense pas que l'homosexualité soit une bonne chose suffit à en faire un homophobe méritant d'essuyer des propos aussi agressifs. Eh bien ...
Rédigé par : Marianne | 25 août 2011 à 18h57
@ Martin
Anyway, c'est peut-être ce que tu voulais dire? Ça me frustre de lire le journal et de voir des gens qui se font trainer dans la boue parce que on les soupçonne de pédophilie. En fait ça me fait peur de me faire accuser de pédophilie parce que j'adore les enfants et j'aimerais tellement en avoir.
En 2011, un homme qui aime les enfants c'est louche!! Je vous ai pas dit la meilleure, j'aimerais avoir une fille! C'est clair, je suis pédo. haha
Rédigé par : Kevin | 25 août 2011 à 19h05
@ Kevin, tu partages la vision du Doc Mailloux qui dit de cesser de s'acharner sur ceux qui téléchargent du kiddie porn et que la police se concentre à coffrer ceux qui produisent les films en question et ceux qui agressent.
Ils prônent aussi la castration chirugicale à ceux qui le désirent en retour d'une réduction de peine.
Rédigé par : Martin | 25 août 2011 à 19h17
Doc Mailloux est un polémiste, il s'amuse à apporter ses idées de la façon la plus crue et vulgaire possible, pour faire parler de lui. Pour le reste, il est loin d'être un imbécile fini mais je ne connais pas tout ce qu'il dit ou écrit.
La castration a très peu d'effet, si on identifiait les pédophiles dans leur propre enfance (lol), on pourrait les castrer et éliminer leur désir mais.. you know.
"cesser de s'acharner sur ceux qui téléchargent du kiddie porn et que la police se concentre à coffrer ceux qui produisent les films en question et ceux qui agressent."
Ce n'est pas de consommer la pornographie juvénile qui est une agression mais bien la production de celle-ci. La consommation de pornographie juvénile est "immorale" et c'est le résultat d'une sexualité déviante. Son traitement réside dans la thérapie, c'est le peu qu'on puisse faire. Il paraît qu'il y a beaucoup de pédophiles qui répriment leur désir parce qu'ils ont justement honte de cette déviance. Si ils ont le malheur de se confier, ces gens se retrouvent persécutés alors qu'ils devraient être soigné. Ça doit être vraiment lourd à porter.
Rédigé par : Kevin | 26 août 2011 à 09h45
J'ai un peu de mal à comprendre comment et pourquoi une discussion sur l'homoparentalité doit nécessairement dériver vers la question de la pédophilie. Tous les pédophiles ne sont pas homosexuels il me semble, et tous les homosexuels ne sont pas pédophiles. "Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde". En tout cas, contribuer à sa confusion...
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 août 2011 à 10h27
Désolé Pierre-Yves, mais l'extrème majorité des pédophiles sont en effet à la fois des hommes et des homosexuels.
Rédigé par : Lupin | 26 août 2011 à 11h55
Pierre-Yves, tout le monde est capable de faire la distinction entre les deux surtout qu'avec l'homosexualité il y a consentement.
Malheureusement, beaucoup de pédos auraient infiltrés des groupes de LOBBY homosexuels et/ou de gauche libertaire pour pousser secrètement leurs agenda.
Plusieurs aussi ont infiltrés l'Église catholique mais ça c'est une autre histoire ;-)
PS. N'est-ce pas Sven Robinson du NPD qui voulait faire baisser l'âge de consentement sexuel à 12 ans?
PPS. Je n'accuse personne, je pose juste des questions.
Rédigé par : Martin | 26 août 2011 à 13h45
@ Kevin, la pédophilie ne se guérit. Mailloux prône la castration volontaire des pédos à ceux qui veulent réintégrer la société au lieu de coûter une fortune en prison.
Le désir reste peut-être dans leurs têtes mais au moins ils ne peuvent plus faire du mal avec leur engin.
À lire: http://www.amazon.ca/castration-volontaire-p%C3%A9dophiles-Jacques-Beaulieu/dp/2890057615/ref=sr_1_9?ie=UTF8&qid=1314381137&sr=8-9
En passant, j'ai remarqué que plusieurs libertariens semblaient être dans le camps des peines-bonbons pour les crimes graves avec victimes.
Peut-on être pour la décriminalisation des crimes sans victimes mais en même temps vouloir des peines ultra-sévères pour les viols, meurtres et autres crimes violents?
Je ne parle pas de peine de mort mais de prison à vie dans des prisons privées ou gérées par des shériffs Joe Arpaio ;-)
Rédigé par : Martin | 26 août 2011 à 13h57
* guérit pas. Désolé.
Rédigé par : Martin | 26 août 2011 à 13h57
@Martin:
"Malheureusement, beaucoup de pédos auraient infiltrés des groupes de LOBBY homosexuels et/ou de gauche libertaire pour pousser secrètement leurs agenda.
Plusieurs aussi ont infiltrés l'Église catholique mais ça c'est une autre histoire"
Oui enfin ça me parait tout de même important de faire ce genre de distinction. De la même façon c'est un fait que beaucoup de lesbiennes ont infiltré les groupes de femmes. C'est pas une raison pour faire l'équation groupe de femmes = lesbiennes.
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 août 2011 à 14h55
Sartre a dit (et c'est une phrase célèbre) : « L'enfer, c'est les autres ! ».
Aujourd'hui, la phrase préférée des lobbys de la bien-pensance serait plutôt : « La haine, c'est les autres ! »
Rédigé par : B. Vallée | 04 septembre 2011 à 14h20
à Dave Gendron
« ... les lobbys homosexuels ont tendance à exagérer (et à vénérer des abominations sociales hétérosexistes comme la parentalité, le mariage et le militaro-terrorisme) »
Eh ! Vous avez oublié la pire des « abominations sociales » : la crème de brocoli !
Rédigé par : B. Vallée | 04 septembre 2011 à 14h39
Il faudrait aussi refuser le parfum, le maquillage, les talons aiguille et le tennis féminin : ce sont des abominations sociales hétérosexistes, voilà ! Plaisantes, certes, mais, je répète, hétérosexisteu !
Rédigé par : B. Vallée | 04 septembre 2011 à 15h00
Aussi dans le cas des homosexuels bien des gens ne s'entendent sur sa cause. Il y en a qui disent que c'est naturel, d'autre que c'est un choix et un médecin m,a même dit que c'était lié au niveau d'hormones produites chez un humain.
D'ailleur une personne qui a une imbalance hormonale peut changer de sexe sans le vouloir(pensons aux athlètes est-allemandes).
Pour l'homosexalité c,est un lobby d'activiste qui a décide de se faire voir. Quand on y pense ces gens là s'auto-marginalsient.
Dans la nature il y a des cas d'homosexualité mais en réalité c,est expliqué apr des animaux qui émettent une odeure de femelle. Chez certains poissons il y a des changement de sexe mais c,et pour remédier à une imbalance entre les sexes9et poru la reproduction).
Pour ce qui a trait à la pédophilie c,est une déviance sexuelle. Même dans la nature les animaux mâle ne copulent pas avec les petits. personne a jamais vu un chien essayer de copuler avec un chiot.
Pour les agresseurs sexuels c,est plus la lobotomie qui conviens.
Il y a le cas des éphébophile( attirance pour adolescents). Effectivement les ados peuvent avoir des enfants mais c'est domagable pour leurs corps en formation et la maturité intelelctuelle est pas là.
Même si je suis pas cosnervateur je trouve correct ce que Stephen Harper a fait en 2006 par rapport à l'âge du consentement. Monter ca de 14 à 16 ans et de baliser ca avec maximum 20-21(pour 17) ans maximum pour ceux qui sortent avec un ou une ado de 16-17.
Pour le reste les adultes consentant ont le droit de faire ce qu'ils veuelent sexuelement parlant entre eux.
PS: Pour les pédos vous avez de nobreux cas d'hétéro comme ceux de Guy Cloutier par exemple.
Rédigé par : Boby | 06 septembre 2011 à 09h15
Franchement, je suis assez surpris après quelques mois d'absence de voir à quel point la rubrique commentaire de ce blogue devient de moins en moins libertarienne et de plus en plus un refuge pour les réacs et les conservateurs (au « C » minuscule).
Sur l'homosexualité : J'avoue que l'on accorde trop d'importance médiatique au « pédaliban » (le taliban pédale), qui sont en fait des militants « gays » qui prétendent à tort représenter l'ensemble de ceux et celles ayant vécu ou expérimenté l'homosexualité, etc. Néanmoins, je félicite les victoires sociales qu'a réalisées ce mouvement. C'est en partie grâce à son militantisme que toute personne, peu importe son identité sexuelle, jouit des mêmes droits civils aujourd'hui qui sont le patrimoine de tout citoyen québécois. J'abhorre l'homophobie, qui est irrationnel et injustifiable, sans pour autant éprouver quelque devoir moral que ce soit de prêter serment à l'establishment « gay ».
Du même souffle, même si j'admets que nous manquons d'excellents modèles masculins dans notre société, j'exècre le machisme prépondérant qui y perdure malgré tout et qui propage de pures conneries telle que l'idée voulant que « l'extrême majorité » des pédophiles est homosexuelle. Qu'est-ce qui permet à quelqu'un de dire cela ? Et les monstres qui agressent les jeunes filles, qui forcent leurs nièces ou sœurs ou cousines ou filles aux actes incestueux ? Ne sont-ils pas tout aussi pédophiles que les autres ? Ne seraient-ils peut-être encore plus nombreux, donné le fait que l'über-majorité des hommes en général est de préférence hétérosexuelle ?
L'homme écrasé que prône certains comme modèle masculin n'est en rien pire que l'homme dominateur et autoritaire que les nostalgiques veulent nous revendre. Est un faux héros le « bon père de famille » dont nous parlait sans cesse le Code civil du Bas-Canada (désuet depuis 1994).
Sur la parentalité (homo, mono ou autre) : Pourquoi un(e) célibataire ne serait pas apte à élever un enfant adopté ? Si j'étais orphelin, je préférerais de loin un parent célibataire, voire deux parents homosexuels, que de passer toute ma jeunesse à la merci des fonctionnaires à la DPJ, ou dans un orphelinat, ou pire encore dans un moulin d'accueil qui ne fait ça que pour toucher les allocs !
Bref, je vois que les préjugés abondent encore et que certains se sont accaparés de l'étiquette libertarienne dans une tentative pathétique de légitimer leur esprit étriqué.
Rédigé par : fdlblog | 17 octobre 2011 à 20h23