par Vincent Geloso* En juin dernier, les journaux révélaient que le ministre québécois de la Justice, Jean-Marc Fournier, avait déposé à l'Assemblée nationale le projet de loi 25, qui vise à interdire la revente de billets pour des événements sportif ou artistiques à un prix supérieur au prix d'origine. Cette loi permettrait à l'Office de protection du consommateur de punir des organisations comme billets.ca et 514-billets.com qui agissent pour faciliter la revente de billets. Même si cette loi n'interdirait pas la revente entre individus, elle interdirait le «scalping» en ligne qui constitue la plus grande source d'achats de billets de seconde main. En somme, cette loi viendrait anéantir le marché de la revente de billets.
Applaudie par plusieurs, peu réalisent que cette loi pourrait entraîner des problèmes significatifs pour les consommateurs, des risques importants pour les organisateurs d'événements et même un possible fardeau additionnel pour les contribuables du Québec.
Le marché de la revente - un service essentiel
Les revendeurs ont mauvaise presse puisqu'ils sont perçus comme des intermédiaires inutiles qui se ruent sur les billets dès qu'ils sont mis en vente et qui les revendent ensuite à un prix bien supérieur. Avant de croire cela, il faut comprendre que la quantité de billets pour tout événement, spectacles ou match sportif est limitée. Une demande de billets plus importante créera donc, par effet de rareté, une augmentation des prix. C'est en prenant avantage d'une mauvaise évaluation du marché par les organisateurs que les revendeurs font leurs profits. Bref, tout ce qu'on voit, ce sont les consommateurs qui paient davantage pour leurs billets - d'où l'indignation contre les revendeurs.
Toutefois, un spectateur qui accepte de donner 200$ à un «scalpeur» en échange d'un billet estime que la valeur qu'il retire de ce billet est égale ou supérieure à 200$ et ce, même si le prix original du billet était de 50$. Imaginons maintenant que le scalpeur n'avait pas le droit d'exercer son métier. On peut penser que le spectateur aurait épargné 150$, mais aurait-il vraiment réussi à obtenir le billet? À un prix plus bas, il y aurait un plus grand nombre d'individus qui voudront en acquérir. Cependant, les billets iront selon le principe du premier arrivé, premier servi. Ainsi, ceux qui se seront présentés en premier à la billetterie obtiendront des billets même si d'autres consommateurs valorisaient davantage ces billets.
À titre d'illustration, on peut regarder le cas des États-Unis où quelques États (dont celui de New York) ont libéralisé la revente de billets(1). On a pu observer que les salles et arénas étaient plus souvent remplis grâce aux revendeurs de billets utilisant des sites similaires à ceux qu'on chercher à interdire au Québec. En effet, le nombre de spectateurs a augmenté de près de 40% dans certaines sections parce que ceux qui avaient obtenu des billets les valorisaient véritablement.
Les revendeurs servent aussi l'intérêt des organisateurs d'événements sportifs et culturels. Lorsqu'ils organisent des spectacles, matchs ou représentations, ils doivent se concentrer sur des centaines de tâches pour préparer leurs activités: logistique, liens avec l'artiste, publicité, maintenance, administration, sécurité, etc. Cependant, les revendeurs n'ont qu'une seule activité sur laquelle se concentrer: recueillir toute l'information possible sur la demande de billets. Ils sont donc des «spécialistes de l'information». Si les organisateurs devaient aussi essayer d'évaluer le bon prix à exiger pour maximiser leurs profits, ils leur faudrait déployer énormément d'efforts, temps et ressources (en plus de toutes les autres tâches qu'ils doivent réaliser) et ils assumeraient un risque de plus.
Pour les organisateurs, «trouver le bon prix» est plus risqué que pour les revendeurs. Les revendeurs adaptent les prix en fonction de la demande qu'ils observent, mais les organisateurs doivent le deviner et ont moins de possibilités de corriger après coup. S'ils demandent un prix trop élevé, ils seront incapables de remplir la salle et perdront de l'argent. En plus, ils obtiendront des rentes moins grandes des restaurateurs et boutiquiers établis dans leur enceinte puisque ceux-ci auront une clientèle plus restreinte. Ils auront aussi des revenus de publicité plus faibles puisque ceux-ci sont déterminés par le nombre de personnes qui observent les annonces publicitaires.
S'ils exigent un prix trop faible, la demande sera trop élevée et les billets seront alloués selon la base du premier arrivé, premier servi et non pas selon la volonté de payer pour assister à l'événement. Dans ce cas, les organisateurs perdront des clients qui auraient pu devenir des clients fidèles et qui auraient été plus susceptibles d'assister à la représentation (au lieu de simplement acheter le billet).
Quand les revendeurs existent, ils permettent aux organisateurs de ne pas assumer ce risque colossal. Grâce à l'existence de sites de revente comme 514-billets.com et billets.ca, les organisateurs demandent un prix plus bas dans le but d'avoir une salle comble tout en réalisant un profit acceptable. Ensuite, les revendeurs redistribuent les billets selon la base du désir véritable des détenteurs (et détenteurs potentiels) de billets. Ils assument donc tous les risques et sont des spécialistes dans la gestion de ce risque. Somme toute, en assurant un certain revenu à l'organisateur, les revendeurs (scalpeurs et consommateurs qui revendent leurs billets) permettent de réduire les risques d'organiser une représentation et permettent donc une augmentation de l'offre d'événements culturels et sportifs(2).
Les effets pervers de la loi 25
Quelles seraient donc les conséquences de l'interdiction de revendre revente de billets pour des événements sportifs ou artistiques à un prix supérieur au prix d'origine? On peut s'attendre à une grande perte de flexibilité pour les consommateurs. Non seulement n'obtiendront-ils peut-être pas des billets pour les événements auxquels ils désirent vraiment assister, mais il leur sera plus difficile de se départir de billets de grande valeur. Rappelons que les revendeurs ne sont pas tous des scalpeurs.
Prenons l'exemple d'un consommateur qui achète des billets de saison pour les Canadiens de Montréal alors que l'équipe se rend en séries éliminatoires. Cependant, ce consommateur est appelé à aller en voyage d'affaires au même moment. Puisque les prix des billets pour des événements sportifs en revente dépendent en grande partie du succès d'une équipe et du nombre de victoires, ce consommateur se retrouve en possession de billets d'une grande valeur que plusieurs voudraient se procurer(3). Grâce à la revente et à la demande accrue (qui, comme nous l'avons démontré, fait augmenter les prix), il a une plus grande incitation à mettre ses billets en vente sur des sites comme billets.ca. Il peut non seulement se départir de ses billets inutilisables, mais il peut (en plus) recouvrir une partie de la valeur perdue tout en permettant à quelqu'un d'autre qui désire vraiment assister au match de prendre sa place.
Comme on a pu l'observer avec le cas des États-Unis, la grande majorité des revendeurs sur les sites de revente comme stubhub n'étaient que de simples spectateurs qui ne pouvaient pas participer aux matchs ou qui n'étaient plus intéressés(4). La revente aide les consommateurs le plus lorsque les billets sont moins difficiles à trouver. Ainsi, c'est avec des sites comme billets.ca ou 514-billets.com que les revendeurs aident le plus les consommateurs désireux d'obtenir des billets à devenir satisfait(5).
D'autre part, si la loi 25 est adoptée, les organisateurs devraient assumer un risque accru et ils seraient forcés soit de réduire leurs activités, soit de cesser de prendre des risques avec des artistes ou équipes moins connus. Puisque les revendeurs permettent de remplir les salles plus efficacement, leur disparation entraînerait une réduction soit dans la «quantité» de l'offre d'évènements sportifs ou culturels soit dans la «qualité» de ceux - peut-être même les deux.
Tout cela implique un risque pour les contribuables. La profitabilité des événements organisés deviendra moins sûre et comme le contre-exemple des États-Unis nous le démontre, les salles seront aussi moins combles et les rentes provenant des boutiquiers et restaurateurs dans les arénas ou salles de concerts diminueront. Des salles moins combles signifient que les revenus de publicité et les revenus des boutiquiers et restaurateurs seront moins grands Par conséquent, plusieurs organisateurs feront face à une situation financière plus difficile et demanderont peut-être une intervention de l'État sous la forme d'une subvention. Ainsi, le contribuable se retrouvera peut-être aussi à payer alors que grâce à la revente, les organisateurs étaient assurés d'un certain revenu(6).
Conclusion
Les revendeurs de billets existeront toujours tant et aussi longtemps que les organisateurs d'événements seront moins efficaces qu'eux pour évaluer la véritable demande (et donc le prix) pour les billets disponibles. Ils agiront donc toujours comme des experts de la gestion du risque qui facilitent l'organisation d'événements culturels. Si on veut voir les sites de revente de disparaître, la seule solution consiste à innover. Une loi interdisant la revente ne fera que nuire aux consommateurs et aux organisateurs. Par conséquent, on peut espérer que la loi 25 proposée par le ministre Fournier soit abandonnée.
*L'auteur est candidat au doctorat en histoire économique à la London School of Economics and Political Science
Notes
1. David E. Harrington, «Uncapping Ticket Markets», Regulation 33-3, 2010, p. 6-12.
2. Pascal Courty, «Some Economics of Ticket Resale», Journal of Economic Perspectives 17-2, 2003, p. 85-97.
3. David E. Harrington, «Lessons from a Scalper», Regulation 32-1, 2009, p. 16-20.
4. Voir note 1.
5. Philippe Leslie et Alan Sorenson, The Welfare Effects of Ticket Resale, New York, National Bureau of Economic Research, 2008.
6. Daniel W. Elfenbein, Do Anti-Ticket Scalping Laws Make A Difference Online? Evidence from Internet Sales of NFL tickets. Working Paper, John Olin Business School at Washington University in St- Louis, 2006.
Pfff, le pire, c'est que je suis moi-même contre cette loi pour des raisons évidentes, mais cet argumentaire est cousu de fil blanc.
Rédigé par : proudon | 13 septembre 2011 à 18h38
Excellente analyse!! Nous pourrions même facilement prévoir la suite;
Dans quelques années, un groupe d'intérêt d'artistes quelconques sortira un rapport disant que le nombre de spectacle a diminué par rapport à 2011. Il ne feront évidemment pas le lien avec les effets néfastes de la loi 25 (ca serait trop facile). On augmentera alors les subventions aux artistes émergeant ainsi qu'aux producteurs de spectacles ... Je vous invite à continuer la suite ...
Rédigé par : David M. | 13 septembre 2011 à 18h43
Et à ce que je sache, cette loi (que je désapprouve, au fait) n'empêche ni les clients, ni les organisateurs de revendre leurs propres billets.
Rédigé par : proudon | 13 septembre 2011 à 18h58
@proudon
"Et à ce que je sache, cette loi (que je désapprouve, au fait) n'empêche ni les clients, ni les organisateurs de revendre leurs propres billets".
Peut-être pas directement. Cependant, en interdisant des sites de revente de billets, l'individu revendant son billet et le consommateur auront beaucoup plus de difficulté à se rejoindre. De plus, l'individu voulant revendre son billet aura beaucoup plus de travail à faire pour revendre versus tout simplement contacter billet.ca et vendre son billet qui eux le revendront à leur tour.
Rédigé par : Steven | 13 septembre 2011 à 20h02
Il y a quelques semaines, ma conjointe et moi sommes allés passer une fin de semaine à Montréal. On a alors appris que Sade donnait un spectacle au centre Bell. Évidemment on avait pas de billets. On a pas pensé passer par la billetterie officielle, on était certains qu'il y auraient des revendeurs.
Et il y en avait
Sauf qu'ils vendaient les billets MOINS CHERS qu'à la billetterie.
Pourquoi? On a compris dès que le spectacle a commencé. Il y avait au moins 2,000 places de libres au Centre Bell.
Ce qui s'est passé , c'est que le scalper a sur-estimé la popularité du spectacle. Il pensait que tout serait vendu. Il a eu tort. Le producteur a profité de cette erreur de jugement et c'est le scalper qui liquidait ses billets à 50% dans les minutes du début de spectacles qui a perdu des $$
Rédigé par : Philippe TEXIER | 13 septembre 2011 à 20h46
un argument ridicule = Si un consommateur paye 200$ pour un ticket de 50$ c'est parce qu'il croit que le ticket vaut plus que 50$ HAAHAHA laisser moi rire !! Si un consommateur paye plus chère c'est parce que il N'Y A PLUS DE BILLET DISPONIBLE A CAUSE QUE QUELQU'UN LES A ACHETER TOUTE POUR LES REVENDRES.
Economie 101 = offre et demande, si je veux aller voir les canadiens de montreal, et qu'il n'y a plus de billet disponible, et que j'en veux, je dois donc m'en trouver un et payer plus chère à un scalper. SAUF QUE la loi de l'offre et la demande n'est pas suivi dans ce marché. Les canadiens de montréal ont une politique qui laisse beaucoup de billet à un prix moindre pour laissé l'accès aux plus pauvres. Les revendeurs empêche l'organisation des canadiens d'atteindre leur propres objectifs en tant que cie privé car ces billets moins chères sont acheter par un revendeur qui les vends plus chère !! Donc dans un monde parfait ou l'offre et la demande est respecté, OK mais ce n'est pas la réalité et arrêter de penser seulement avec la théorie et regarder la réalité
Rédigé par : Jo | 14 septembre 2011 à 02h44
Toutefois, il est important de spécifier que cette loi n'a pas de valeur sur des sites canadiens anglais et américain comme Stubhub. Elle visera seulement ces entités au Québec ce qui tuera, comme le texte le mentionne, les billet.ca de la province.
Rédigé par : David M. | 14 septembre 2011 à 07h36
@Jo: Avant de dire que les arguments des autres sont ridicules il faudrait pouvoir passer son français de secondaire 1 et ceci n'est vraiment pas ton cas. Tu écris mal et ta réplique brouillon (à tous les niveaux) n'est pas respectable.
Rédigé par : Lupin | 14 septembre 2011 à 08h19
C'est le même genre de personne qui croit que la spéculation fait augmenter les prix. Comme si la personne qui achète pour spéculer ne devait pas revendre plus tard! Au contraire ça stabilise les prix : acheter quand c'est bas, vendre quand c'est haut.
Rédigé par : Kevin | 14 septembre 2011 à 08h42
@Jo
Il y a des failles importantes dans votre argumentation. Tout d'abord, on n'échappe pas à la loi de l'offre et la demande. C'est totalement faux de dire que cette loi est invalide dans le cas des Canadiens de Montréal. Si les Canadiens voulaient vraiment vendres leurs billets moins chers au plus démunis, ils n'auraient qu'à refuser de les vendres aux revendeurs ou demander des preuves de revenus (ex. T4) avant de conclure leurs transactions individuelles.
Il est aussi vrai que lorsque l'offre est inférieur à la demande, le prix d'un bien ou d'un service va augmenter. Personne n'est obligé d'acheter. Ceci nous amène donc à dire:
-Oui, si le prix est élevé c'est que l'offre est inférieur à la demande,
-Non, ce n'est pas la raison pour laquelle vous achetez le billet à ce prix (comme vous le prétendez). Si vous l'acheter à ce prix, c'est que vous trouver que le spectacle vaut quand même ce prix. Vous vous considérez quand même gagnant de payer 200$ un billet pour un spectacle que vous voulez voir que de garder ce même 200$ et l'utiliser ailleurs. Si le prix était (admetons)400$, il y aurait beaucoup plus de chances que vous garderiez votre argent car vous vous jugeriez perdant d'effectuer cette transaction. Ce sont des des analyses très subjectives que vous faites selon vos goûts et valeurs très subjectives. Ce que vous trouvez être trop cher pourrait sembler une aubaine pour une autre personne et vice-versa.
Ce que le gouvernement fait avec un projet de loi comme ça est qu'il substitut (en partie) votre jugement au sien. Est-ce que le gouvernement, composé d'individus ayant chacun leurs goûts et valeurs, peut mettre les goûts et valeurs de chaque individus composant la société dans le même moule et décider à leur place? Poser la question est presque y répondre.
Rédigé par : Steven | 14 septembre 2011 à 09h22
Très belle analyse.
Au lieu d'aller pleurer au gouvernement, les artistes et producteurs québécois devraient aller voir les vendeurs officiels comme Réseau Admission, Billetech et autres et leur botter le derrière pour qu'ils fassent comme Ticketmaster. Ce dernier a créé un site parallèle (TicketExchange) permettant à un consommateur de revendre ses billets lorsque ce dernier ne veut/peut plus y assister. TicketExchange s'engage même à garantir la légitimité du billet envers le nouvel acheteur.
Je suis vraiment déçu que le domaine des arts et spectacles croit que la responsabilité du contrôle des ventes devrait revenir au gouvernement. C'est aux vendeurs officiels que revient cette tâche.
Rédigé par : Vincent V. | 14 septembre 2011 à 13h44
Excellent article! Bonne analyse rationnelle de la problématique.
Rédigé par : Maxime | 14 septembre 2011 à 15h30
Encore une fois, nos politiciens se comportent en prostituées et se vendent dans le but de se faire réélire...
On criminalise une opération où il n'y a AUCUNE VICTIME! Faut le faire...
C'est ce qui arrive lorsque l'État se fait conseiller par un humoriste. Ça donne des niaiseries.
Rédigé par : François 1 | 14 septembre 2011 à 16h29
Je me suis toujours demandé pourquoi les vendeurs n'utilisaient pas une vente de type Dutch Auction ou autres qui permet des prix variables pour la vente des billets. Avec les technologies d'aujourd'hui ça serait facile. En plus ça réduirait le nombre de revendeurs sans avoir recours à aucune loi.
Aussi, pourquoi les lobbys d'artistes sont aussi puissant partout dans le monde? Les compagnies de disques et de films sont capable de faire plier les géants informatique sur plusieurs points tandis qu'un seul de ces géants pourrait toutes se les payer payer cash sans problème. Même chose pour les gouvernements qui plient toujours face à ces lobbys.
Rédigé par : Rémi | 14 septembre 2011 à 21h31
Les arguments présenté ici sont quelque peu erronées, mais je trouve qu'ils manquent surtout de nuance.
Le manque d'efficacité pour vendre des billet et promouvoir le spectacle:
Pas vraiment, les scalpeurs sont souvent peu au courant des billets qu'ils vendent. Ils ne rendent pas plus efficace l'information disponible sur ces spectacles ou évènements.
Vrai valeur selon la demande : L'idée est que ces site de revente crée artificiellement une rareté en enlevant des billet de la vente "légale" et se servant de logiciel qui bloque l'Accès au réseau d'Achat en ligne afin d'obtenir les billets "de qualités". Ces billets peuvent être achetés par quelqu'un qui est, certes, prêt à payer plus cher, mais l'enlève à quelqu'un qui est assis devant son écran à essayer de se connecter pour obtenir ce billet. N'oubliez pas que les revendeur utilise de logiciels qui monopolisent les sites d'achat "légal" (malgré qu'ils prétendent le contraire). De plus, si une valeur payé par une personne de 200$ plutôt que 50$ pour reprendre ton exemple, cette valeur n'est en aucun cas la valeur "réelle" du billet que tous et chacun seraient prêt à payer par un système d'offre et demande, seulement une petite minorité n'ayant pas pris la responsabilité d'Acheter à temps le billet. N'oubliez pas que cette valeur de 200$ n'est pas une valeur plus réaliste, mais bien créée par une rareté artificielle elle même créée par les sites de revendeur. IL ne serait pas surprenant de voir que les revendeur n'existant plus (bien qu'impossible que cela arrive, c'est vivre dans un positivisme galopant de penser qu'ils ne s'Adapterons pas), le prix des billet pourraient baisser vu que les salle ne se remplirons pas autant vu que les revendeur n'ont pas créer la rareté artificiellement. Faut aller voir un show "sold-out" et voir un bon nombre de siège vide pour comprendre que c'est les achats non vendu des revendeurs. Le prix de 200$ étant surement influencé par cette perte potentielle que de ne pas vendre tous ses billets que l'on a retiré de la vente "légale". Le manque de revenu créer par le téléchargement illégal en plus de la rareté créer par les revendeurs ont fait grimper en flèche le prix des billet de spectacle musical dans les dernières années. Les revendeurs en créant des sièges vident (mais vendus) et augmentant les prix nuisent à un système offre/demande libre.
Individu coincé avec leur billet n'Ayant plus les site de revendeurs : Voyons, kijiji et lespacs vont simplement prendre le relais. Rien n'empêchera les gens de les vendre plus cher. Ou encore, un message facebook ou twitter et les billets sont vendus.
D'ailleurs, tous le système de revente va simplement devenir plus opaque et invisible, pour s'adapter et va être entre les mains d'individu moins respectable. LÀ devrait être le principal argument contre le projet de loi 25. Tout comme la prohibition de vente d'Alcool. LA loi 25 va simplement diminuer la pression artificielle créer par les revendeur pendant un temps, le temps que les revendeurs s'adaptent et se criminalisent.
Je vois les revendeur comme le gouvernement : ils se servent de leur avantage pour tiré profit et pouvoir. L'Avantage des revendeur c'est leur organisation à enlever des billet de la vente l'égale, étant boucoup plus efficace que des individu qui veulent simplement voir un spectacle. En aucun cas les revendeur sont un symbole du commerce libre, ils sont plus une forme de corruption.
Mon déssaccord montré, voici mes questions:
-En quoi la notion de premier arrivé premier servis n'est pas libertarienne? Le temps passé à vouloir être le premier à acheter un billet et à mon avis un "prix à payer". LA liberté d'Agir doit-elle toujours se compter par la quantité d'Argent que l'on est prêt à mettre, Après tout le libertarianisme est contre la monnaie papier et l'inflation créer artificiellement.
- Utiliser son avantage pour créer une rareté n'est pas très "free market" non?
- La vente au enchère des billets restant serait-elle plus libre-marché?
Rédigé par : Étienne | 15 septembre 2011 à 13h48
@Étienne:
"Le temps passé à vouloir être le premier à acheter un billet et à mon avis un "prix à payer"."
Je vous donne raison sur ce point; mais si vous admettez qu'il est légitime de payer ce prix "particulier" pour vous procurer un billet, pourquoi alors ne le serait il pas de payer deux ou trois fois le prix "officiel" pour vous le procurer sans devoir attendre? Et pourquoi serait il alors illégitime pour un scalper d'attendre en ligne toute la nuit pour le bénéfice fait sur la revente du même billet? Vous n'êtes guère cohérent avec vos propres arguments voyez-vous?
Par contre, comparer l'activité des scalpers à de la "corruption", c'est vraiment dire n'importe quoi. Les mots ont encore un sens tout de même:
"La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance."
Comme vous pouvez le constater, pour qu'il y'ait corruption ça prend un corrupteur et un corrompu. Si vous considérez qu'il y'a corruption vous considérez alors que le vendeur primaire du billet est corrompu, et reçoit par conséquent un bénéfice occulte de la vente à un scalper. Obedon il faut le prouver, obedon ça ne fait guère de sens. Il est vrai que la corruption est aujourd'hui tellement répandue dans la Belle Province qu'on peut être excusé de perdre de vue de que le concept signifie véritablement...
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 septembre 2011 à 14h16
@Pierre-Yves
Les mots évoluent selon les époques et les changements de la société lol :D
Rédigé par : Bobjack | 15 septembre 2011 à 17h31
C'est la même chose avec les gens incapables de comprendre pourquoi la personne assise à côté a payé différemment son billet d'avion. Ils ont leur propre idée de ce qu'est la "vraie" valeur du billet, et incapables de saisir que le côté flexibilité d'un billet a aussi de la valeur.
S'il y avait une "loi 25" interdisant aux compagnies aériennes d'augmenter leurs prix une fois le premier siège vendu sur un vol donné, il y aurait d'inimaginables frictions dans le système. Ce serait la disparition des billets à bas prix, et il serait beaucoup plus souvent impossible de s'en acheter un à la dernière minute.
L'idée de rareté artificielle est imbécile et doit être dénoncée comme tel. À la fin, il n'y a qu'un seul "juste" prix: celui pour lequel tous ceux à l'intérieur du stade/salle/avion sont contents d'y être, et tous ceux restés à l'extérieur du stade/salle/avion sont contents d'avoir gardé l'argent dans leurs poches. Tous les autres prix sont "injustes" puisqu'ils créent des insatisfaits. Si les organisateurs de spectacle ne veulent pas participer au mécanisme de la découverte du juste prix, pour des raisons idéologiques, alors c'est le rôle légitime des revendeurs de le faire à leur place.
Rédigé par : Bastiat79 | 15 septembre 2011 à 18h25
@Bastiat79
"Ce serait la disparition des billets à bas prix, et il serait beaucoup plus souvent impossible de s'en acheter un à la dernière minute."
Tout a fait. Le même phénomène s'observe d'ailleurs pour les prix de l'essence, ou pour cette crétinerie appelée "net neutrality", qui n'est en fait qu'un mécanisme de contrôle des prix. Récemment un opérateur néerlandais a été forcé par voie législative d'appliquer le "net neutrality" - c'est a dire en fait de faire payer a tous les utilisateurs le même tarif de forfait Internet, qu'ils consomment 5 gigabye par mois ou 50. Devinez ce qu'a fait l'opérateur? Et bien il a triplé le tarif du forfait de base évidemment, pour amortir le risque sur ses marges de profit. Résultat, tout le monde paie beaucoup plus cher pour que 5% des usagers puissent être subventionnés par les 95% restants. Grace au bon gouvernement... c'est épuisant parfois de voir a quel point les gens peuvent être bêtes.
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 septembre 2011 à 22h31
@Pierre-Yves
Je ne veux pas faire dérailler le thread, mais vous faites erreur sur le "net neurality". La neutralité dit de traiter chaque paquet sur le réseau de la même manière. Ainsi Vidéotron ne peux bloquer ou ralentir des paquets de Skype même si ça rentre en compétition avec leurs service téléphonique. Exactement comme le fait Rogers avec les données des jeux en lignes ( http://www.calgaryherald.com/life/CRTC+tells+Rogers+stop+slowing+down+speed+online+games/5415963/story.html ). Empêcher les ISP d’offrir différends forfaits de consommations ne rentre pas dans le débat de la neutralité du net.
Mais je demeure d'accord avec vous sur le fond. Le gouvernement n'a pas d'affaire à réglementer Internet et il est grand temps que le marché des télécommunications soit complètement déréglementé au Canada.
Rédigé par : Rémi | 16 septembre 2011 à 23h08
C'est ce que j'appelle du capitalisme sauvage et malhonnête. L'inflation est crée par le vol sur le dos de celui qui est à la base. Si on appliquait cette philosophie à tous les articles de consommation, seuls les mieux nantis de la société pourraient vivre correctement. Cette mentalité mafieuse qui consiste à voler et ne rien produire me donne envie de vomir. Je suis pour la liberté mais pour qu'une telle société puisse survivre, encore faut-il que les choses soient faites avec éthique: de bons produits, à juste prix et en écartant les voleurs qui vont s'approprier le travail des autres pour se faire de l'argent.
Cette loi, je suis contre par principe mais elle est la conséquence d'un manque d'éthique qui consiste en une appropriation malhonnête par certains groupes qui eux n'ont la prétention que de s'enrichir sur le dos de ceux qui ont produit un spectacle ou de ceux qui veulent se récompenser après avoir produit.
Rédigé par : Marie-France Carpentier | 17 septembre 2011 à 01h05
Alors, chère Marie-France, il faut commencer par une sérieuse re-ingéniérie des chromosomes humains parce la paresse, la tricherie, la cupidité, la mentalité mafieuse, etc font partie intrinsèque de la nature humaine. Et l'histoire du XXème siècle a montré à grande échelle où peut mener la volonté de créer un "homme nouveau". Aux pires des totalitarismes ... et finalement à l'échec.
Le manque d'éthique étant consubstantiel à la nature humaine, il faut composer avec. Les solutions étatistes choisissent de régler la question à coup de règlements et de lois incessants. Ils ne sont pas "pour la loi par principe" (cf. votre dernier paragraphe), mais ... C'est ce qu'on nous passe tous les jours dans les médias et les parlements des pays occidentaux : on est avant tout pour la liberté bien sûr, mais 1/ il y a des enfants qui n'ont pas de Noël 2/ il y a des gens qui ont du mal à boucler leurs fins de mois 3/ il y a le principe de précaution 4/ il y a les bénéfices affreux des banques. Je pourrais continuer sur des pages à aligner les motifs allégués sans les épuiser, sans oublier le recours à l'émotion et à l'indignation en direct. Si au moins cette avalanche de lois aux dépends de nos libertés était efficace ! Ce n'est même pas le cas. Les "inégalités" dont l'évocation est toujours si chère aux socialo-communistes persistent, souvent d'ailleurs grâce aux effets pervers de la règlementation étatique, comme le montrent entre autres la crise des subprimes aux Etats-Unis, les actions des banques centrales ou, plus loin dans le passé, la gestion catastrophique de la crise de 1929 par F.-D. Roosevelt. Je n'insiste pas sur la corruption, conséquence quasi obligatoire de l'accumulation de lois.
Au passage, à partir de quel seuil de liberté, ou au contraire de cupidité, commence le "capitalisme sauvage" - autre expression archi typique du vocabulaire socialo-communisme ? Inversement, à partir de combien de lois considère-t-on avoir endigué la rapacité humaine ? Nul ne le sait. En revanche, on sait ce que signifie concrètement la multiplication des lois à visée économique : multiplication des fonctionnaires, des formulaires, et en fin de compte des frais pour le contribuable ou l'utilisateur.
L'analyse libertarienne prend en compte la nature humaine telle qu'elle est mais refuse de croire que la solution réside dans moins de liberté. Si vous relisez les commentaires de cet article, vous verrez que les scalpeurs ne sont ni des saints ni des démons. Tout le monde peut trouver son compte dans un marché libre. Et si vous (ou moi) n'arrivez pas à acheter un billet à votre prix pour tel concert ? Et alors ? Big deal. Vous y arriverez surement une autre fois, au prix qui vous conviendra.
Pour info, je n'achète jamais de billets dans ces conditions. Ce que font les scalpeurs ne me plait guère à titre personnel mais il ne me vient pas à l'esprit de vouloir qu'une loi décide à ma place sur ce sujet.
Rédigé par : Marianne | 17 septembre 2011 à 08h50
@Rémi:
"La neutralité dit de traiter chaque paquet sur le réseau de la même manière."
Malheureusement Rémi, soit vous marchez à fond les manettes dans l'entourloupe intellectuelle qu'est le "net neutrality" - et donc, ne comprenez rien aux questions économiques relatives aux réseaux de données -m soit vous faite semblant (comme un certain nombre d'ailleurs) de ne rien y comprendre...
Pourquoi Vidéotron (ou Bell, ou Rogers...) "ralentit" (throttle) certains trafics par rapport à d'autres? Tout simplement, parce que la réglementation empêche ces opérateurs de faire payer à une partie de leurs usagers, en particulier ceux desservis par l'intermédiaire d'un ISP, le prix réel de la bande passante que ces usagers consomment. Ils n'ont donc d'autre choix que de limiter la capacité disponible (= CAPEX).
Pourquoi? Parce que si l'opérateur n'a pas la possibilité d'appliquer à ces usagers gros consommateurs la tarification à l'usage (au MB consommé) il lui reste deux stratégies possibles, et deux stratégies SEULEMENT:
1. Augmenter le tarif des l'abonnement de base, afin que l'ensemble des usagers subventionnent les 5% les plus couteux en bande passante, solution qui évidemment provoquera une levée de bouclier de la majorité des usagers modérés (et une perte de part de marché), ou bien,
2. Ralentir le trafic de ce 5% d'usagers "gros consommateurs", afin de pouvoir garder des tarifs raisonnables pour tout le monde.
Définir le "net neutrality" de la façon dont vous le faites n'est donc par conséquent que de la poudre aux yeux, un nuage d'encre rhétorique permettant de justifier et maintenir de-facto un mécanisme de contrôle des tarifs ou certains doivent payer pour d'autres, ou la petite vieille retraitée qui règle ses facteurs par Internet est prise pour subventionner le yuppie qui downloade son Netflix. Cette galéjade du "net neutrality" est une des principales raisons du prix relativement élevé de l'abonnement Internet au Canada, les opérateurs utilisant une combinaison des stratégies 1 et 2 ci-dessus pour protéger leurs marges et donc leur compétitivité.
Mais il n'y a en fait que deux mesures qui puissent permettre d'obtenir les meilleurs tarifs Internet pour tous les usagers, quel que soit leur profil de consommation: a) ouverture au capital étranger, et b) tarification à l'usage (c'est à dire au volume de donnée consommé).
Alors plus personne n'est dupe de cette esbroufe. C'est sûr que tout le monde aimerait ça un lunch gratuit: mais ça n'existe pas.
Rédigé par : Pierre-Yves | 17 septembre 2011 à 15h55
@Marie-France Carpentier:
"elle est la conséquence d'un manque d'éthique qui consiste en une appropriation malhonnête par certains groupes qui ... ont la prétention que de s'enrichir sur le dos de ceux qui ont produit un spectacle ou de ceux qui veulent se récompenser après avoir produit."
Blâmer la cupidité et le désir du profit pour l'existence de lois idiotes, c'est comme blâmer la loi de la gravité universelle pour les accidents d'avion.
Rédigé par : Pierre-Yves | 17 septembre 2011 à 16h01
À tous les tenant de la loi 25, rappelez-vous que le billet de spectacle n'est pas un bien essentiel. Partant de là, si vous trouvez le prix trop élevé, ne l'achetez pas. Si le revendeur reste avec 50% de ses billets sur les bras, il sera moins gourmand à l'avenir mais peut-être que l'artiste en pâtira ( ce qui risque de me faire sourire ). Tant que des consommateurs seront prêts à payer 3 à 4 fois le prix initial du billet, c'est qu'il y a un marché.
Souvenez-vous quand Trudeau avait mis une limite à l'importation d'autos en provenance du Japon. Les gens, dont j'ai moi-même fait parti, étaient prêts à payer le gros prix pour en avoir une.
Rédigé par : Gilles Laplante | 17 septembre 2011 à 16h59
@Pierre-Yves
J'ai dit que je n'étais pas d'accord sur votre utilisation du terme "net neutrality"(pour moi le "net neutrality" ne parle que de la neutralité des paquets sur le réseau), mais, comme je l'ai dit dans mon premier message, je suis entièrement d'accord avec vous sur vos conclusions que les réglementations imposant le net neutrality sont néfastes pour les consommateurs. Jamais le gouvernement ne devrait réglementer le marché des télécom, ni aucun autre d'ailleurs. Si Rogers veut ralentir la vitesse des jeux libre à lui, mais que le gouvernement ne viennent pas empêcher les cies étrangères de venir le concurrencer.
Rédigé par : Rémi | 17 septembre 2011 à 17h43
@Rémi:
Je suis quand à moi d'accord avec votre définition de "net neutrality" (c'est à dire, traiter tous les bits de la même façon). Cependant, si vous admettez cette définition, vous ne pouvez échapper à deux évidences:
1. La première, que vous ne POUVEZ pas traiter tous les bits de ma même façon pour des raisons techniques, parce qu'un bit de "voix", de "vidéo", ou de "donnée informatique" n'a pas les mêmes exigences: pour le premier l'important c'est le temps de latence; pour le second, la régularité du débit; pour le troisième, le temps de réponse. Donc juste de ce point de vue technique, "net neutrality" ça ne veut rien dire.
2. Que DANS LE CONTEXTE DE LA RÉGLEMENTATION EXISTANTE, "net neutrality" signifie contrôle des prix. Et le contrôle des prix signifie TOUJOURS rationnement de l'offre.
Bref, c'est un concept qui ne fait aucun sens, ni techniquement, ni économiquement. Un "red herring", comme on dit en anglais.
Rédigé par : Pierre-Yves | 17 septembre 2011 à 18h42
En fait, mon pricipal argument contre cette loi est celui que ça va simplement amener plus de gens mafieux à prendre contrôle du commerce souterrain. Comme pour l'alcool, comme pour les drogues, comme pour les cigarettes, comme lorsque la porno est illégale comme dans certains pays...
Puis encore, ça me fait penser à la logique Soviétique où que tout était «accessible» sur papier mais dans la réalité fallait avoir d'excellents contacts pour avoir avoir accès à n'importe quoi.
Mais pour moi, la VRAIE raison est davantage fiscale qu'autre chose.
Rédigé par : Mathieu NV | 17 septembre 2011 à 23h05
@Mathieu NV:
"Puis encore, ça me fait penser à la logique Soviétique où que tout était «accessible» sur papier mais dans la réalité fallait avoir d'excellents contacts pour avoir avoir accès à n'importe quoi."
Exactement. Il faut considérer les idées et les principes pour ce qu'ils signifient dans leur conséquences concrètes, et non pas pour ce qu'ils prétendent accomplir. Il faut évaluer les résultats, non les intentions. C'est le point que j'essayais également de montrer avec l'exemple du "net neutrality".
Rédigé par : Pierre-Yves | 18 septembre 2011 à 09h35
C'est exactement ça : ce genre de loi, dont la finalité est en fait largement fiscale derrière les grands principes affichés, ouvre la porte à la mafia et au vrai trafic.
Rédigé par : Marianne | 18 septembre 2011 à 16h06
Jo: "Si un consommateur paye 200$ pour un ticket de 50$ c'est parce qu'il croit que le ticket vaut plus que 50$ HAAHAHA laisser moi rire !!"
ris autant que tu veux mais c'est tout simplement la vérité, le consommateur estime que le billet vaut 200$ parce qu'il a payé 200$, personne ne lui a tordu le bras et ce n'est pas un service essentiel. Si le billet de base pour une partie de hockey au Centre Bell se vend 80$ mais qu'il n'en reste plus pour la partie que j'aimerais voir sur place je vais regarder le prix des autres billets et si les autres sont trop cher à mon goût je les achèterai pas et je n'irai pas. Est-ce qu'une soirée au Centre Bell vaut 250$? C'est à l'individu de décider si ca vaut ça. Même chose pour une sortie au restaurant, une journée à La Ronde, etc..
Perso une game de hockey au Centre Bell pour moi ca vaut 0 $ parce que je m'intéresse pas au hockey et qu'il faudrait en plus que je me déplace au centre-ville d'une ville qui me tombe sur les nerfs. Si on me donne des billets de hockey la valeur de ces billets là est pour moi de 0 $, ca vaut rien parce que le hockey jm'en sacre, mais je vais essayer de les revendre à quelqu'un qui va vouloir payer 250 $.
Des choix de ce genre là tout le monde en fait à chaque semaine. Je ne vais pas voir tous les spectacles que je voudrais même si j'aimerais ça parce que j'ai le budget pour. Alors je choisis ceux dont j'ai plus envie en fonction du prix des billets et je saute les autres. Si j'estime que le spectacle X vaut 50 $ j'irai pas payer 250$, je passe par-dessus. C'est platte hein? Ben la vie c'est pas un buffet mangez à volonté, j'espère que t'étais au courant.
Personne n'oblige personne a aller voir l'humoriste/l'artiste/etc., au pire t'as juste à attendre que le DVD sorte pis tu ira le louer. On sait très bien que cette connerie de projet de loi là c'est juste pour flatter l'industrie culturelle de la clique des Zartistes de Montréal.
L'État n'a aucune justification d'intervenir là-dedans, c'est n'importe quoi.
Rédigé par : Je dois être un fédéraliste sans culture qui s'ignore | 19 septembre 2011 à 10h31
En bout de ligne, cette loi débile ne fait que violer un principe économique de base, c'est le consommateur qui décide du prix d'un bien ou d'un service.
Rédigé par : Pierre-Etienne | 04 octobre 2011 à 10h55
Je ne pleurerai pas pour 514-billets.com ; j'ai acheté des billets sur ce site et il s'agissait de faux billets. Pas moyen d'être remboursé.
Rédigé par : Eric | 12 octobre 2011 à 01h01