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21 septembre 2012

Commentaires

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B. Vallée

En effet. Je lisais récemment un livre consacré à « L'origine du monde », le fameux tableau du peintre Courbet. L'auteur y expliquait que Courbet, comme la plupart des peintres de son époque (milieu du XIXième siècle), veillait jalousement à sa « cote », et comparait fréquemment le prix de vente de ses toiles avec ceux de ses collègues et concurrents. Toujours avec l'espoir de vendre ses propres tableaux plus chers que ceux de ses rivaux. Et rien n'était plus désastreux, pour la réputation d'un peintre, que de vendre un tableau « à rabais »... Comme quoi le génie artistique (Courbet a été un très grand peintre) n'exclut pas le sens pratique, ni l'orgueil, ni l'intérêt financier...

Par ailleurs, avec l'état devenu au XIXième siècle un important acquéreur d'oeuvres d'art, pour remplir les musées publics, l'art n'a jamais cessé d'être également l'enjeu d'importantes (et discrètes !) tractations politico-financières ! En somme, on est loin de l'artiste « éthéré », vivant à des kilomètres au-dessus des basses considérations matérielles...

Pierre Gardin

Libéralisme n'égale pas pharisianisme.
Pour être plus clair, le libéralisme n'est pas une doctrine morale du rapport à l'argent, mais une pensée de la liberté individuelle. Chacun est libre d'aimer ou non l'argent, mais ne commettons pas l'erreur d'aimer l'argent pour contredire les imbéciles et les sots qui voudraient le supprimer.
Et qui se souviendra de Hirst dans 500 ans ?

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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