par Michel de
Poncins
Régulièrement, comme avec une horloge, la jolie comédie du lundi de Pentecôte s'invite dans l'actualité. L'année 2013 ne fait pas exception. Le monde entier assiste chaque année médusé à cette forme particulière d'exception française. Selon le système, les salariés sont forcés de travailler gratuitement ce lundi pour prétendument aider les personnes âgées.
La journée de solidarité a été instituée en 2004 après la canicule de 2003. C'est Raffarin qui l'avait créée, montrant ainsi, une fois de plus, qu'il était pénétré des idées socialistes. Le cafouillage fut total, il est toujours présent, personne ne sachant clairement qui travaille ou pas et qui est ouvert ou pas.
Contre cette journée de travail gratuite, les employeurs versent une contribution de 0,3% à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Certains revenus du capital et de retraites sont aussi versés. Comme il n'y a pas assez d'argent, les agriculteurs, les professions libérales et les artisans pourraient être mis à contribution.
Il existe une ministre déléguée qui est chargée des personnes âgées et qui s'emploie ces jours-ci à justifier l'usage des 186 milliards récoltés depuis le début. En effet, des associations protestent en indiquant que l'argent est siphonné pour d'autres usages que les personnes âgées.
L'économie administrée
Cette journée est une véritable comédie; elle reflète cependant une situation tragique. Depuis longtemps, des pouvoirs énarchos-socialistes pilonnent l'économie française, générant une paupérisation générale. Parallèlement, l'espérance de vie augmente et les personnes âgées deviennent plus nombreuses.
L'État s'occupant de tout, les gens et, notamment, les familles, se défaussent sur lui des problèmes. Il en résulte que les familles, dont le devoir et le droit est de s'occuper de leurs anciens, ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre en charge l'âge avancé et que l'idée même de le faire leur a été enlevée.
Depuis la création de l'homme et dans toutes les civilisations, il revient aux personnes de préparer leur avenir et de soutenir leurs anciens, ceux-ci continuant d'ailleurs le plus souvent à rendre des services à leur mesure. Si les familles n'étaient pas attaquées de sournoise façon, elles pourvoiraient avec une foule de possibilités diverses offertes par des assurances librement négociées.
Simultanément, l'État étant toujours impécunieux, malgré sa voracité, les maisons de retraite n'ont pu faire face à la canicule d'août 2003. Le triste effet de cette déroute fut 15 000 morts.
Régulièrement, comme avec une horloge, la jolie comédie du lundi de Pentecôte s'invite dans l'actualité. L'année 2013 ne fait pas exception. Le monde entier assiste chaque année médusé à cette forme particulière d'exception française. Selon le système, les salariés sont forcés de travailler gratuitement ce lundi pour prétendument aider les personnes âgées.
La journée de solidarité a été instituée en 2004 après la canicule de 2003. C'est Raffarin qui l'avait créée, montrant ainsi, une fois de plus, qu'il était pénétré des idées socialistes. Le cafouillage fut total, il est toujours présent, personne ne sachant clairement qui travaille ou pas et qui est ouvert ou pas.
Contre cette journée de travail gratuite, les employeurs versent une contribution de 0,3% à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Certains revenus du capital et de retraites sont aussi versés. Comme il n'y a pas assez d'argent, les agriculteurs, les professions libérales et les artisans pourraient être mis à contribution.
Il existe une ministre déléguée qui est chargée des personnes âgées et qui s'emploie ces jours-ci à justifier l'usage des 186 milliards récoltés depuis le début. En effet, des associations protestent en indiquant que l'argent est siphonné pour d'autres usages que les personnes âgées.
L'économie administrée
Cette journée est une véritable comédie; elle reflète cependant une situation tragique. Depuis longtemps, des pouvoirs énarchos-socialistes pilonnent l'économie française, générant une paupérisation générale. Parallèlement, l'espérance de vie augmente et les personnes âgées deviennent plus nombreuses.
L'État s'occupant de tout, les gens et, notamment, les familles, se défaussent sur lui des problèmes. Il en résulte que les familles, dont le devoir et le droit est de s'occuper de leurs anciens, ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre en charge l'âge avancé et que l'idée même de le faire leur a été enlevée.
Depuis la création de l'homme et dans toutes les civilisations, il revient aux personnes de préparer leur avenir et de soutenir leurs anciens, ceux-ci continuant d'ailleurs le plus souvent à rendre des services à leur mesure. Si les familles n'étaient pas attaquées de sournoise façon, elles pourvoiraient avec une foule de possibilités diverses offertes par des assurances librement négociées.
Simultanément, l'État étant toujours impécunieux, malgré sa voracité, les maisons de retraite n'ont pu faire face à la canicule d'août 2003. Le triste effet de cette déroute fut 15 000 morts.
Pourquoi cela ne marche pas
Pourquoi cela ne marche-t-il pas? Il y a plusieurs explications qui, comme toujours, sont d'importance inégale mais se surajoutent et se mélangent.
Il existe cette ministre déjà citée. Pourquoi pas un ministre des Seniors ou des Quadra? Cette dame est sans doute là pour une raison politicienne obscure liée à la parité, autre chimère dont nous devrons bien traiter un jour. Avec son train de vie et ses fonctionnaires, elle pèse lourdement sur l'économie et génère la paupérisation à due concurrence.
Les associations qui légitimement protestent ont peut-être de l'intérêt. La plupart sont subventionnées et logent des camarades en peine: même effet de paupérisation.
Sur le plan comptable, il faut signaler le phénomène des tuyauteries. Jadis le principe des budgets publics était que toutes les recettes servaient à toutes les dépenses. Il existe maintenant des recettes affectées; le désordre est total car les tuyaux sont pleins de trous, d'où les polémiques.
La comédie du lundi de Pentecôte aboutit à une usine à gaz et nous avons souvent montré l'effet de ruine due à ces folies « bourreaucratiques ». Dans de tels contextes, l'argent n'arrive que fort peu à bon port car il s'évanouit dans des miasmes bureaucratiques.
Le résultat inévitable est qu'il n'y a jamais assez d'argent, d'où la course engagée pour trouver de nouveaux contributeurs, ce qui sapera à nouveau l'économie.
La République Fromagère
Si la liberté régnait, un grand nombre d'innovations que l'on ne connaît pas interviendraient pour faciliter la gestion des personnes âgées. Le capitalisme quand il s'exerce librement conduit à des innovations permanentes et à la baisse des prix de revient.
C'est l'occasion de rappeler l'un des principes clés de la « République Fromagère » qui s'énonce ainsi: « les hommes de l'État créent une première calamité, ici la mauvaise gestion des personnes âgées, et, pour corriger celle-ci, ils en créent d'autres, ici la farce du lundi de Pentecôte ».
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