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« J'avais d'abord pensé à commencer par l'exposition des Harmonies économiques et par conséquent à ne traiter que des sujets purement économiques: valeur, propriété, richesse, concurrence, salaire, population, monnaie, crédit, etc. Plus tard, si j'en avais eu le temps et la force, j'aurais appelé l'attention du lecteur sur un sujet plus vaste: les Harmonies sociales. C'est là que j'aurais parlé de la constitution humaine, du moteur social, de la responsabilité, de la solidarité, etc. » (Notice sur la vie et les Écrits de Frédéric Bastiat, par Roger de Fontenay)
Dans la seconde partie inachevée et posthume des
Harmonies économiques, Bastiat procède ainsi à l'analyse de l'action
humaine en tant qu'elle peut conduire au bien comme au mal.
L'homme est faillible, il est sujet à se
tromper, à méconnaître le jeu des lois économiques ou à les détourner de
leur fin. Mais s'il supporte les conséquences, bonnes ou
mauvaises, de ses décisions, l'homme tendra à s'améliorer, à tirer les
leçons de l'expérience. « L'homme étant fait ainsi, dit très bien
Bastiat, il est impossible de ne pas reconnaître, dans la
responsabilité, un ressort auquel est confié spécialement le progrès
social. C'est le creuset où s'élabore l'expérience. »
Le rôle de la souffrance
Car, en supportant les conséquences, bonnes ou
mauvaises, de ses décisions, l'homme tend à s'améliorer et à tirer les
leçons de ses expériences. Le monde social n'est pas parfait et ne le
sera jamais, mais il est perfectible. La responsabilité, par la sanction
naturelle, est le ressort du progrès social.
La souffrance qu'engendre le mal fait comprendre ce
qu'est le mal et remet celui qui le commet dans le droit chemin.
Connaître le mal fait progresser vers le bien. Le libre arbitre est
éclairé par la responsabilité. L'initiative et la prise de risque
développent en chacun l'autodiscipline et la vertu de prévoyance.
En effet, par la souffrance qu'il
s'impose à lui-même ou qu'il impose aux autres, l'homme est ramené à la
vérité et au bien. L'erreur conduit à la souffrance, et la souffrance à
la vérité. C'est parce que l'homme risque de se tromper ou de mal agir
qu'il est incité à être responsable. Il s'efforcera d'anticiper les
aléas qui pourront le frapper afin de s'en prémunir.
De cette observation,
Bastiat réaffirme la loi de la responsabilité. L'homme tire les leçons
des expériences qu'il vit lorsqu'il subit les conséquences de ses actes: la responsabilité est mère de la sagesse. À l'inverse, la suppression
du risque dans une société administrée, où toute la responsabilité est
transférée à ceux qui décident pour nous, produit des individus
irresponsables et passifs.
Lire la suite "Introduction aux Harmonies économiques de Bastiat (3ème partie)*" »
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Aussi, parce que les humains ont été accusés si
rapidement de causer le réchauffement, plusieurs autres facteurs,
probablement plus influents, ont été mis de côté, notamment les
rayons
cosmiques et
cette gigantesque
bombe
H à
150 millions de
kilomètres de
nous. De plus, des
stations météorologiques
mal placées ont plus de chance de rapporter des températures plus
élevées que ce qui se passe dans la réalité.